Début du contenu principal.
Les tempêtes devraient également être plus fortes, alors qu’une température élevée de l’eau contribue à leur apparition à les renforcir.
Bien que la saison des ouragans ne soit pas encore tout à fait à nos portes, il est déjà possible d’avancer qu’elle pourrait être particulièrement intense, selon divers indicateurs relevés par un expert sondé par CNN.
La température historiquement chaude dans le nord de l’océan Atlantique ainsi que le phénomène climatique La Niña, qui sévit quant à lui dans l’Océan Pacifique, sont parmi les facteurs identifiés par Brian McNoldy un chercheur principal à l'université de Miami.
«Nous aurons probablement un océan anormalement chaud et des conditions neutres ou La Niña pour le pic de la saison des ouragans - tout ce qu'il ne faut pas si l'on veut qu'il y ait moins de tempêtes dans l'Atlantique», a-t-il évalué.
Les tempêtes devraient également être plus fortes, alors qu’une température élevée de l’eau contribue à leur apparition à les renforcir.
M. McNoldy ajoute que l’on assiste à un réchauffement record des océans depuis mars dernier, causé notamment par l’émergence d’un phénomène El Niño particulièrement fort et par le réchauffement climatique dû à l’activité humaine.
«Nous sommes en février et beaucoup de choses peuvent encore changer. Mais si ce n'est pas le cas, la saison pourrait être très active», a déclaré Phil Klotzbach, chercheur à l'université d'État du Colorado.
Une arrivée précoce de La Niña pourrait d’ailleurs avoir un impact marqué sur la saison des ouragans. «Si l'on ne veut pas que la saison des ouragans soit active, il faut que La Niña attende le plus longtemps possible avant de commencer», a précisé M. McNoldy. Pour l’instant, son arrivée est prévue vers l’été, mais plus probablement à l’automne.
Il est toutefois encore difficile d’évaluer comment exactement la combinaison entre ces eaux particulièrement chaudes et La Niña pourrait amplifier la saison des ouragans, comme il n’y a pas vraiment de comparable à analyser.
«Plus on lance de fléchettes sur un jeu de fléchettes, plus il y a de chances que certaines d'entre elles tiennent. Ainsi, lorsque davantage de tempêtes se développent, il est plus probable que certaines d'entre elles touchent terre», a relevé par contre M. Klotzbach.