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Les organismes qui viennent en aide aux résidants de Shawinigan pour la livraison d’eau potable peuvent demander un dédommagement à la Ville.
Une dizaine de jours après avoir cessé de distribuer elle-même l’eau potable aux gens dans le besoin, la Ville de Shawinigan offre un soutien financier à ceux qui le feront.
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Les OBNL, comme l’organisme le Trait d’Union qui a lancé son Escouade’O la semaine dernière, sont invités à remplir un formulaire faisant état de leur intérêt, de leur initiative, des citoyens visés par leurs actions et du montant de leurs dépenses. Les demandes seront analysées par les élus. Le maire Michel Angers a aussi affirmé que les CPE pourront faire des demandes similaires, de même que la Résidence Christ-Roi.
Du même coup, la Ville annonce la mise sur pied d’un comité de soutien qui coordonnera toutes ces initiatives citoyennes et qui en fera une «gestion serrée». C’est la conseillère du district de la Cité, Jacinthe Campagna, qui en sera à la tête.
Le directeur général de la Ville de Shawinigan, Yves Vincent, a réitéré que la Ville ne peut fournir elle-même l’eau selon la loi. La députée de St-Maurice-Laviolette, Marie-Louise Tardif a affirmé la semaine dernière que la Ville ne subirait aucune sanction si elle continuait de le faire comme c’était le cas depuis le début de l’avis d’ébullition en décembre dernier. Or, M.Vincent dit ne pas avoir eu ces confirmations de la part du ministère des Affaires municipales malgré ses démarches en ce sens.
La Ville affirme que le point de service de l’aréna Émile Bédard sera accessible à compter du 4 mars. Elle travaille toujours à mettre en service celui de Sainte-Flore. La plomberie du chalet du parc doit être modifiée et des pièces ont dû être commandées. Les élus prévoient aussi adopter une résolution le 28 mars prochain pour lancer des appels d’offres pour offrir plus de points d’eau par citerne. La Ville veut notamment en mettre un au cœur du secteur Saint-Gérard-des-Laurentides.
Comme prévu, les élus ont adopté hier le règlement d’emprunt pour l’équipement et les travaux nécessaires au redémarrage de la Station du Lac-à-la-Pêche. L’unité pilote qui sera acheté va permettre de filtrer les résidus et d'empêcher de polluer le cours d'eau adjacent. La Ville a aussi budgété le transport des boues vers un site approuvé par le ministère de l'Environnement.