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Il a trouvé sa voix en devenant un modèle de positivité.
Mactar Mbaye a fait de la vente de maisons son métier.
Sa passion pour ce métier et sa forte présence sur les médias sociaux ont contribué à attirer l'attention des producteurs de la chaîne HGTV qui procédaient à un casting pour l'émission Hoarder House Flippers.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Mais le chemin qui l'a mené au travail de ses rêves a été détourné, car une affaire peu glorieuse de profilage racial l'a aidé à trouver sa voix et l'a motivé à être un véritable modèle de positivité.
En février 2016, M. Mbaye raconte qu'il se trouvait dans un Tim Horton à Laval, au nord de Montréal, en train de faire une entrevue avec une femme pour un poste à pourvoir dans son entreprise, lorsqu'ils ont été interrompus par la police.
«Quelqu'un avait appelé la police pour dire que j'étais un proxénète qui essayait de recruter une femme pour la prostitution», a-t-il raconté.
La police a vérifié son nom et M. Mbaye a été blanchi, mais l'expérience avait été humiliante pour lui.
M. Mbaye a raconté son histoire de profilage racial à CTV News et sur les médias sociaux. C'est à ce moment-là qu'il a découvert qu'il avait une voix et qu'il pouvait l'utiliser pour inspirer les autres.
«Je me suis dit: "Vous savez quoi ? Transformons cette situation en quelque chose de positif". C'est ainsi que j'ai créé ma chaîne YouTube, The Real Estate Mac», a-t-il expliqué. «Je faisais des flips et je me suis appelé Real Estate Mac».
Il explique que son pseudonyme est un jeu de mots entre son nom, Mactar, et «Mac», un mot d'argot désignant un proxénète.
Pour M. Mbaye, c'était important de transformer cette expérience négative en une expérience positive.
Ses vidéos ont attiré l'attention des producteurs de Hoarder House Flippers, et Mbaye et ses frères, Issa et Khadim, ont été engagés pour l'émission. Ils retournent des maisons que la plupart des gens considèrent comme des pertes et profits.
«Lorsqu'une situation est négative, j'essaie toujours de la rendre positive. C'est la même chose avec la vente de maisons. Je suis accro au processus. Quelque chose de négatif ou de laid, comme une maison de pilleurs, et je pourrais la transformer en une belle maison», a-t-il mentionné. «C'est la même chose que de transformer une situation négative en une situation positive.»
L'année dernière, il a participé au lancement de la Youth Rising Estate Foundation, qui offre une formation commerciale gratuite aux jeunes racialisés de Montréal.
Il se dit fier de pouvoir partager sa réussite avec d'autres et de montrer à d'autres jeunes issus de la diversité ce qu'il est possible de faire.