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Un haltérophile vivant actuellement à Wallenstein, à l'ouest d'Elmira en Ontario, a attrapé l'année dernière un léger rhume qui s'est rapidement transformé en une maladie mortelle.
Jared Maynard, 33 ans, est kinésithérapeute et l'entraînement fait partie de son identité. «C'est quelque chose que je fais pratiquement tous les jours, d'une manière ou d'une autre», explique-t-il.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Vous pouvez donc imaginer la frustration qu'il a ressentie lorsqu'un simple rhume l'a tenu éloigné de sa salle de sport plus longtemps qu'il n'aurait pu l'imaginer. «J'ai commencé à me sentir un peu mal en point, tout comme ma femme et mes enfants. C'était la saison où tout le monde tombait malade», explique-t-il.
Alors que sa famille commençait à se rétablir, l'état de Maynard n'a fait qu'empirer. Les symptômes du rhume se sont transformés en insomnie, en ganglions lymphatiques enflés et sa peau est même devenue jaune alors que ses organes commençaient à faiblir. M. Maynard a finalement été admis à l'hôpital Grand River de Kitchener, après avoir été diagnostiqué à tort comme souffrant d'une autre maladie.
«Au bout de six jours environ, j'ai été placé sous assistance respiratoire en soins intensifs, et c'est à ce moment-là que le diagnostic de HLH a été posé.»
HLH signifie lymphohistiocytose hémophagocytaire, une maladie rare qui peut être déclenchée par certaines infections et qui pousse les globules blancs à attaquer d'autres cellules sanguines. Les organes de la personne atteinte grossissent à leur tour. La maladie a déclenché une guerre dans son corps et Maynard est rapidement devenu méconnaissable. Les médecins ont commencé à préparer sa famille à la fin. «L'une des infirmières a pris mes parents à part et leur a dit qu'il n'y avait rien d'autre à faire», se souvient-il.
Puis, comme par hasard, le corps de Maynard s'est remis à fonctionner. Il a commencé à s'améliorer et, bien qu'il ait perdu plus de 20 kilos, il s'est réveillé aux soins intensifs environ cinq semaines plus tard.
«Je me suis réveillé et j'ai eu l'impression d'être dans le corps de quelqu'un d'autre», explique-t-il. Les médecins et les infirmières de l'unité de soins intensifs m'ont surnommé «l'homme miracle» car, de l'avis général, cela n'aurait pas dû se produire.
Cependant, le réveil n'était qu'un début. Maynard a dû réapprendre à se tenir debout, à marcher, à parler et à manger. En un rien de temps, il est sorti de l'hôpital et est rentré chez lui en faisant des progrès significatifs. Il s'est appuyé sur sa mémoire musculaire à chaque étape.
Puis, le 25 mai, M. Maynard a participé à sa première compétition d'haltérophilie depuis le diagnostic de l'année dernière. Il est maintenant de retour pour accompagner ses clients dans leur parcours de santé.
Selon M. Maynard, les muscles qu'il a développés avant le diagnostic presque fatal ont fini par être la police d'assurance-vie dont il avait besoin pour gagner le combat de sa vie.