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Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a justifié jeudi le recours par des organismes publics à des services médicaux privés pour leurs employés.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a justifié jeudi le recours par des organismes publics à des services médicaux privés pour leurs employés.
Il réagissait aux révélations selon lesquelles Hydro-Québec et Investissement Québec payaient pour des téléconsultations en médecine privée, afin d'éviter que leurs employés perdent leur temps à essayer d'obtenir un rendez-vous dans le réseau public.
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Mais pour le ministre, pas question d'enlever cet accès privilégié à des services privés pour des employés d'organismes publics financés par les contribuables.
«Ces gens-là ont le droit d'avoir un accès», a plaidé M. Dubé, en mêlée de presse en marge du caucus des élus caquistes à Laval.
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«On a un problème d'accès en ce moment dans (le réseau public de) santé, il nous manque du personnel. Si (ces organismes) sont capables d'offrir des avantages sociaux à leurs employés, d'avoir un meilleur accès à un système de santé, pourquoi leur enlever?»
Dialogue est parmi les entreprises qui proposent des services de téléconsultations médicales privées, accessibles 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Hydro-Québec paierait entre 2 et 4 millions $ par an pour leurs services, selon ce qu'a révélé «Le Journal de Québec», tandis que pour Investissement Québec, la somme est beaucoup moins élevée.
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«L'accès est une priorité pour moi et ces gens-là (les entreprises de téléconsultations privées) qui offrent un excellent service, peuvent continuer», a argué M. Dubé.
Le ministre a laissé entendre que le réseau public entend offrir le même type de téléconsultations grâce à une application en cours de développement.
«On ne veut pas arrêter les services de Dialogue pendant qu'on se prépare, on n'ira pas couper un service pendant quelques mois», a-t-il poursuivi.