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La province a lancé depuis un an un projet pilote de trois ans visant à décriminaliser la possession de petites quantités de certaines drogues illégales, notamment l'héroïne, le fentanyl, la cocaïne et la méthamphétamine.
La ministre fédérale de la Santé mentale et des Dépendances, Ya'ara Saks, affirme que la décision de criminaliser de nouveau ou non la consommation de drogues en Colombie-Britannique doit être prise de toute urgence, mais elle attend toujours plus d'informations de la province avant de passer à l'action.
La province a lancé depuis un an un projet pilote de trois ans visant à décriminaliser la possession de petites quantités de certaines drogues illégales, notamment l'héroïne, le fentanyl, la cocaïne et la méthamphétamine.
La semaine dernière, le premier ministre britanno-colombien David Eby a demandé à Santé Canada de criminaliser de nouveau l'usage de ces drogues dans les espaces publics, comme les hôpitaux et les parcs.
La ministre Saks dit qu'elle a demandé à la province de répondre rapidement aux questions d'Ottawa, mais elle n'a pas voulu dire quelles informations avaient été réclamées.
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Le chef conservateur Pierre Poilievre a publié mercredi une lettre sur la plateforme X pour demander au premier ministre Justin Trudeau de rejeter la demande de longue date de Toronto concernant son propre projet pilote de décriminalisation.
Trudeau doit rejeter la demande de Toronto d'autoriser la consommation publique de crack, de cocaïne, d’héroïne et de d'autres drogues dures.
— Pierre Poilievre (@PierrePoilievre) May 1, 2024
Sa politique dangereuse ne doit pas entraîner le chaos, la mort et la destruction dans d'autres villes canadiennes. pic.twitter.com/wczbyWikuj
La santé publique de Toronto a déclaré lundi dans un communiqué qu'elle surveillait l'expérience de la Colombie-Britannique et que, dans le modèle proposé, la consommation publique de drogues resterait illégale.