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Le ministre de l'Éducation Bernard Drainville fait suite à sa promesse et lance la ligne 1-833-DENONCE qui permet de signaler des cas d'inconduite sexuelle ou de violence dans les écoles.
Le ministre de l'Éducation Bernard Drainville donne suite à sa promesse et lance la ligne 1-833-DENONCE qui permet de signaler des cas d'inconduite sexuelle ou de violence dans les écoles.
Cette ligne téléphonique sans frais est accessible du lundi au vendredi, de 8h30 à 16h30. Il est également possible de laisser un message sur la boîte vocale afin d'être rappelé par un préposé.
M. Drainville s'était engagé à créer un tel outil le 24 mars dernier, après avoir déclenché une enquête «de portée générale» sur les multiples allégations d'inconduites de nature sexuelle dans le réseau scolaire.
1 833 DENONCE.
— Bernard Drainville (@BDrainvilleQc) April 12, 2023
C’est la nouvelle ligne téléphonique pour le signalement de situations d’inconduite sexuelle ou de violence en milieu scolaire.
Elle est maintenant en fonction.
On va s’assurer que nos jeunes reçoivent l’aide nécessaire.
Les détails👇:https://t.co/4lWqmOXJbQ
On évoquait notamment des cas d'enseignants accusés d'avoir eu des liaisons avec des adolescents. La députée de Québec solidaire Ruba Ghazal avait aussi parlé d'agressions sexuelles dans une école de Cowansville.
«La multiplication des cas de violence dans le réseau de l'éducation me préoccupe. Les élèves (...) doivent pouvoir rapporter ces situations confidentiellement», a déclaré le ministre dans un communiqué, mercredi.
Il a rappelé qu'il existe déjà une adresse courriel: signalements@education.gouv.qc.ca.
«Grâce à cette nouvelle ligne téléphonique, nous venons leur offrir une ressource d'aide supplémentaire. La santé et la sécurité des élèves et du personnel scolaire sont mes priorités et je ne ferai aucun compromis», a-t-il ajouté.
La création d'une ligne téléphonique est une «intention louable» du ministre, «mais j'ai de sérieux doutes sur l'efficacité d'une telle mesure», a réagi Mme Ghazal par communiqué, mercredi.
«Est-ce que les jeunes victimes vont vraiment dénoncer une agression par téléphone?» a demandé la députée de Mercier, qui présentera bientôt un projet de loi-cadre pour lutter contre les violences sexuelles dans les écoles.
«Si on a appris une chose depuis MeToo, c'est que le processus de dénonciation d'une agression peut être très intimidant et complexe. Il faut aller plus loin qu'une ligne téléphonique», a-t-elle soutenu.
Le ministre Drainville a par ailleurs rappelé que son ministère ne peut se substituer aux corps policiers; il encourage les victimes et les témoins d'actes criminels à l'école à dénoncer la situation directement à la police.
Le mois dernier, il s'est engagé à présenter une «stratégie» pour lutter contre la violence dans les écoles.