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C'est sous ce thème que la DPJ de l'Estrie a présenté son bilan annuel.
C'est sous la thématique de l'exposition chez l'enfant à la violence conjugale que la DPJ de l'Estrie a présenté son bilan annuel, mardi. Pour une première fois, le bilan annuel de la DPJ isole les signalements pour motif d’exposition à de la violence conjugale des mauvais traitements psychologiques.
La directrice de la protection de la jeunesse, Stéphanie Jetté a fait état des données de la région, accompagnée d'organismes d'aide aux victimes ou auteurs de violence conjugale.
On enregistre 9126 signalements de tous types depuis l'an dernier en Estrie, soit une baisse de 2,4% comparativement à l’année précédente. Près du quart des dossiers ont été retenus dans des dossiers de négligence, d'abus physique ou à risque d'abus physique, et de violence conjugale.
Mais avec l’adoption d’un nouvel article de loi qui encadre la définition de ce qu’est l’exposition à la violence conjugale, la DPJ a noté une hausse de 17% du nombre de signalements pour ce motif. L’application d’une méthode de traitement différente pour ces cas pourrait expliquer qu’il y a eu 1229 signalements reçus en lien avec de l’exposition à la violence conjugale en 2023-2024, alors que ce nombre était de 1 047 en 2022-2023.
Avec pour mission de veiller sur les enfants dont la sécurité est compromise ou à risque d'être compromise, la DPJ réitère que la violence conjugale a des effets dévastateurs sur les enfants, et encourage les personnes qui en sont victimes ou témoins de le dénoncer.
DOSSIER | Aliénation parentale
Comme la DPJ traite en continu chacun des signalements, il n'y a aucune liste d'attente en Estrie. Par contre, 718 enfants attendent une évaluation et une orientation et 45 sont en attente d'application de mesures.
«Il nous manque 35% de nos effectifs au niveau du secteur orientation et évaluation pour [...] être dans les temps requis», a commenté la directrice Jetté, mais «ça ne veut pas dire [que les enfants] n’ont pas de services». «Ils sont pris en charge, il y a déjà des informations qui sont recueillies» à ce stade, a assuré Gaëlle Simon, directrice des services généraux du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
Pour ce qui est des jeunes contrevenants, 556 adolescents ont nécessité les services dans le cadre de la loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, majoritairement des garçons, et les délits les plus souvent commis sont les voies de fait, proférer des menaces et manquements aux conditions.
Avec la collaboration de Guillaume Théroux pour Noovo Info.