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Ces personnes sont identifiées sur une «liste d’exclusion» (stop list), ce qui signifie qu’elles seraient interdites d’entrée en fédération russe.
La Russie a émis une nouvelle série de sanctions, bannissant «pour une durée indéterminée» 61 Canadiens d’entrée dans son pays, incluant des premiers ministres provinciaux, des maires, des journalistes, des officiers militaires et du personnel de premier plan au sein du gouvernement du premier ministre Justin Trudeau.
Ceci est une traduction du contenu de CTV News
Ces personnes sont identifiées sur une «liste d’exclusion» (stop list), ce qui signifie qu’elles seraient interdites d’entrée en fédération russe. Il s’agit d’une décision que la Russie qualifie de représailles directes en réponse à l’imposition canadienne de sanctions à l’endroit de Russes d’influence dans un effort de la nation unifoliée pour presser le président russe Vladimir Poutine d’arrêter son attaque militaire en Ukraine.
Cinq premiers ministres provinciaux — Doug Ford (Ontario), Heather Stefanson (Manitoba), Scott Moe (Saskatchewan), Jason Kenney (Alberta) et John Horgan (Colombie-Britannique) — sont sur la liste la plus récente publiée jeudi.
Le maire de Toronto, John Tory, et celui d’Ottawa, Jim Watson, sont bannis par la Russie, tout comme l’ambassadeur du Canada aux États-Unis, Bob Rae, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, le greffier par intérim du Conseil privé de la Reine pour le Canada, Janice Charrette, l’ancien ministre des Affaires étrangères Lloyd Axworthy et l’ancien sénateur Roméo Dallaire.
My colleague @MIGSinstitute @romeodallaire is now on Russia’s sanction list. This is a badge of honour, I think. Putin is scared of people who speak the truth and defend human rights. pic.twitter.com/RmSGLv9V6i
— Marie Lamensch (@MarieLamensch84) April 21, 2022
La cheffe de cabinet de Justin Trudeau, Katie Telford, son adjoint Brian Clow, le conseiller Jeremy Broadhurst et le directeur des communications, Cameron Ahmad, ont également reçu cette sanction, en compagnie de membres du personnel de la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, et de la ministre de la Défense, Anita Anand.
Mme Freeland fait déjà partie de la liste des personnes sanctionnées par la Russie depuis quelques années, tandis que M. Trudeau et Mme Anand faisaient déjà partie des individus récemment sanctionnés en compagnie de centaines de politiciens fédéraux et de la plupart des sénateurs canadiens.
D’importants officiers militaires et membres de l’escouade de la sécurité nationale ont également été ajoutés à la liste, jeudi.
Dans ce qui a toute l'allure d'un contremouvement après que le Canada ait sanctionné certaines des plus importantes personnalités médiatiques de la Russie, ces récentes sanctions incluent aussi des journalistes et des membres influents d’organisations médiatiques nationales. Parmi eux se trouvent le vice-président de CTV News, Michael Melling, la présidente de la Canadian Broadcasting Corporation (CBC), Catherine Tait, et le rédacteur en chef de The Globe and Mail, David Walmsley.
Pour les dernières nouvelles sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, voyez le dossier Noovo Info.
Le ministère russe des Affaires étrangères allègue que les individus sanctionnés sont «directement impliqués dans le développement, la justification et l’implantation d’un régime russophobe au Canada.»
Dans son communiqué de jeudi, la Russie a promis que plus de noms seraient ajoutés «en réplique aux gestes hostiles du gouvernement du Canada», citant la décision du Canada de soutenir l’Ukraine en envoyant des armes et d’autres formes d’assistance dans son combat contre les attaques injustifiées de Vladimir Poutine.
Ceux qui ont été ajoutés à la liste d’interdiction considèrent pour la plupart que ce geste n’aura pas de conséquence.
Le maire d’Ottawa a publié un communiqué indiquant qu’il assume être sur la liste parce qu’il a demandé à du personnel municipal d’ériger des panneaux affichant la phrase «Free Ukraine» à l’extérieur de l’ambassade russe.
«Je ne prends pas cette exclusion au sérieux et continuerai de dénoncer les crimes de guerre commis par Poutine», a dit le maire Jim Watson.
Un porte-parole de Doug Ford a dit que le premier ministre a mis au clair que «l’Ontario est debout derrière le peuple d’Ukraine et le soutien [de la province] ne s’effritera jamais.»