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La ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, reconnaît que trois députés caquistes ont versé des sommes à des centres anti-avortement, mais il s’agit d’une erreur de bonne foi, a-t-elle dit.
La ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, reconnaît que trois députés caquistes ont versé des sommes à des centres anti-avortement, mais il s’agit d’une erreur de bonne foi, a-t-elle dit.
Interpellée par la députée libérale de Verdun, Isabelle Melançon, la ministre Charest a dû se lever deux fois en Chambre pour réitérer que la Coalition avenir Québec (CAQ) était « résolument pro-choix ».
Mme Charest n’a pas nié qu’au moins un ministre et deux députés de la CAQ ont financé des centres anti-avortement, comme l’affirmait Mme Melançon, qui citait jeudi le magazine Urbania.
L’article en question soulignait que la mouvance anti-avortement pouvait agir de manière insidieuse et qu’il ne s’affichait pas à coup de bannières partout. Elle peut se présenter sous des jours trompeurs.
Mme Melançon a demandé à sa vis-à-vis caquiste de rassurer les femmes du Québec, comme quoi l’ensemble de la députation de la CAQ était pro-choix.
« Hors de tout doute, notre gouvernement respecte en tous points le choix des femmes de disposer de leurs corps. (...) Nous sommes résolument pro-choix », a déclaré Mme Charest.
« Maintenant, bon, il y a eu des versements, des contributions de bonne foi qui sont allés à des organismes qu’ils pensaient venir en aide aux femmes. Ça ne se reproduira pas », a-t-elle ajouté.