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En santé, «c'est un échec», martèle Marc Tanguay. «Ça fait quatre ans qu'il est au pouvoir, les résultats ne sont pas là, (...) et dans le discours d'aujourd'hui, on n'a pas vu (...) de nouvelles mesures.»
François Legault a «déçu» mercredi avec son discours d'ouverture d'une heure quinze minutes qui ne contenait rien de neuf, que du réchauffé.
C'est du moins l'avis des trois partis d'opposition à l'Assemblée nationale. Le Parti libéral du Québec (PLQ) parle de trois dossiers où la déception est «particulièrement forte».
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D'abord, le premier ministre continue de qualifier la pénurie de main-d'oeuvre de bonne nouvelle, alors que c'est une catastrophe, a déclaré le chef intérimaire du PLQ, Marc Tanguay.
Ensuite, il n'a pas cru bon d'annoncer de nouvelles mesures pour aider les Québécois à lutter contre la hausse du coût de la vie, se contentant de répéter ce qui est déjà connu.
Cela est «nettement insuffisant», selon le PLQ.
Puis, en santé, «c'est un échec», martèle Marc Tanguay. «Ça fait quatre ans qu'il est au pouvoir, les résultats ne sont pas là, (...) et dans le discours d'aujourd'hui, on n'a pas vu (...) de nouvelles mesures.»
«Continuons... de ne pas avoir les résultats aux enjeux principaux», a-t-il raillé, en faisant référence au slogan de campagne électorale de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui était «Continuons».
En environnement, «c'est le même vieux discours», selon Québec solidaire (QS).
«C'est de répéter que le Québec est déjà parmi les meilleurs. Ce n'est pas faux, sauf qu'on est les meilleurs parmi les pires», a souligné son chef parlementaire, Gabriel Nadeau-Dubois.
«C'est facile de dire qu'on est meilleur que les États-Unis et le Canada. C'est des pays producteurs de pétrole. C'est comme si le Canadien de Montréal disait: «Je suis meilleur que l'atome BB dans Pointe-Saint-Charles».»
Par ailleurs, M. Legault a poli son langage, mais il continue de désigner l'immigration comme une menace à la nation québécoise, dénonce M. Nadeau-Dubois.
Et il continue d'utiliser les mauvais indicateurs dans le débat sur la langue, affirme-t-il.
«Ce dont il faut débattre, c'est du français comme langue d'usage, comme langue de travail. Ce n'est pas au premier ministre à gérer quelle langue le monde parle en bordant leurs enfants le soir.»
Dans son discours, M. Legault s'est montré inquiet du déclin marqué de l'usage du français, particulièrement à Montréal, affirmant qu'il fallait inverser cette tendance.
Se faisant, il a «désavoué» sa loi 96 censée renforcer la protection du français, selon les députés du Parti québécois (PQ). «On réalise finalement que ça n'a rien donné», a déclaré le député de Matane, Pascal Bérubé.
«C'est un désaveu, a poursuivi le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon. On va espérer qu'au-delà des déclarations, on avance en matière de politiques publiques.»