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Le Canadien de Montréal a accordé une prolongation de contrat de deux saisons au gardien de but Jake Allen.
Une période de relance, voire de reconstruction, est en marche chez le Canadien de Montréal. S'il n'est pas en mesure de prédire le moment où le tout viendra à terme, Jake Allen tient à faire partie de ceux qui auront lancé le processus
C'est pour cette raison, a-t-il raconté samedi midi, que le vétéran gardien de but a accepté une prolongation de contrat de deux saisons avec le Tricolore.
L'entente lie Allen avec le Canadien jusqu'au terme de la saison 2024-2025 et est d'une valeur annuelle moyenne de 3,85 millions de dollars.
«Je veux faire partie de ce processus. Je le veux vraiment», a affirmé Allen lors d'un point de presse au Complexe sportif Bell, à Brossard.
«Depuis les changements au sein de direction au cours de la dernière année, je vois très bien ce qu'elle essaie de bâtir ici et je veux en faire partie. J'ai le sentiment de vouloir laisser ce chandail dans une meilleure position que lorsque je l'ai enfilé. Je comprends dans quelle direction nous voulons aller et je pense que je peux être un élément important», a ajouté Allen à quelques heures du match préparatoire du Canadien contre les Sénateurs, à Ottawa.
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À première vue, Allen sera grandement sollicité pour protéger les filets du Canadien en l'absence de Carey Price. Or, Allen connaît très bien sa valeur et ses forces.
«Je ne chausserai jamais les souliers de Carey. Je n'ai pas le talent et le niveau de jeu de Carey Price. Mais j'ai le mien. Et mon niveau de jeu m'a permis d'avoir du succès dans cette ligue. Les deux dernières années ont été bonnes pour moi, personnellement, et je veux essayer de continuer dans cette direction.»
Âgé de 32 ans, Allen a disputé 35 parties avec le Canadien la saison dernière, montrant une fiche de 9-20-4, une moyenne de buts alloués de 3,30 et un pourcentage d'arrêts de ,905. Le natif de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, a également obtenu deux blanchissages.
En carrière, Allen a pris part à 353 matchs avec les Blues de St. Louis et le Canadien, et il affiche un dossier global de 168-126-35.
Le gardien de six pieds deux pouces et 195 livres présente une moyenne de buts alloués de 2,60 et un pourcentage d'arrêts de ,911 depuis ses débuts dans la LNH, en plus d'avoir récolté 23 jeux blancs.
Cette expérience, qui inclut sa contribution à la conquête de la coupe Stanley des Blues en 2019, lui laisse croire qu'il peut jouer un rôle de mentor avec le Canadien.
«Oui, ça fait partie de la décisio), sur la glace, à l'extérieur de la glace. Au bout du compte, nous sommes sur la glace pendant seulement deux heures par jour lors d'un match. Il y a plus à faire à l'extérieur de la patinoire, et je pense que je peux apporter beaucoup de mon expérience à cet égard», a-t-il fait remarquer.
«Je pense l'avoir fait lors des deux dernières années. Du moins, j'ai essayé d'initier ce processus. Être un leader, être un mentor va certainement aider ces gars-là. Il n'y a pas de doute que ça fait partie de mon rôle. Ça fait partie du rôle de tous les vétérans dans cette équipe, en ce moment, pour aider ces jeunes, même si la plupart d'entre eux ont plus de talent que nous, vétérans, tous ensemble. Mais ça prend plus que du talent dans votre coffre à outils pour créer une formule gagnante.»
Repêché au deuxième tour (34e au total) en 2008 par les Blues, Allen est passé au Canadien en retour de choix au repêchage le 2 septembre 2020.
Aujourd'hui, Allen dit se plaire à Montréal pour toutes sortes de raisons.
«Le gazon n'est pas toujours plus vert ailleurs. J'aime ce que nous avons ici, j'aime être ici. J'adore l'organisation, j'adore les gars. Pour moi, sur le plan logistique, c'est près de chez moi au Nouveau-Brunswick. J'ai deux jeunes enfants, et un troisième s'en vient. Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte, pas seulement le hockey. L'aspect lié à la vie est tout aussi important que l'élément hockey. J'aurai 35 ans à la fin de ce contrat et quand quelqu'un vous étale une offre de contrat pour jouer avec le Canadien de Montréal, c'est difficile de dire non.»