Début du contenu principal.
Les membres du SFPQ débraieront à nouveau pour deux journées consécutives les 26 et 27 avril 2022.
Les négociations avec le gouvernement du Québec n’étant pas satisfaisantes, les quelque 26 000 membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), occupant principalement des emplois de bureau et de techniciens et techniciennes, débraieront à nouveau pour deux journées consécutives les 26 et 27 avril 2022.
Un avis a été expédié mardi au ministre du Travail, Jean Boulet et au bureau de la ministre responsable du Secrétariat du Conseil du trésor, Sonia Lebel.
Après une première journée de grève le 30 mars dernier, quelque 26 000 membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) débrayeront à nouveau pour deux journées consécutives cette fois : les 26 et 27 avril prochains. #polqc #négo2020 @slebel19
— SFPQ (@SFPQ_Syndicat) April 12, 2022
Ayant voté à 81% pour la mise en place de moyens de pression lourds pouvant conduire à dix journées de grève, les membres du SFPQ ont tenu une première journée de grève le 30 mars dernier afin de faire pression sur les négociations.
Bien que ce moyen de pression ait permis de faire bouger le gouvernement du Québec à la table des négociations selon le syndicat, le gouvernement Legault «refuserait toujours de bonifier suffisamment les conditions de travail des syndiqués de la fonction publique afin de contrer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui affectent les services publics».
À lire également :
Les demandes sont pourtant raisonnables affirme Christian Daigle, le président général du SFPQ.
«Nous demandons des conditions salariales équitables qui tiennent compte du marché de l'emploi et de l'inflation galopante», affirme-t-il.
«Bien que nous l'ayons mis en garde des impacts négatifs sur nos membres et sur sa capacité de recrutement dans un marché de l'emploi plus volatil que jamais, le gouvernement Legault continue de faire à sa tête. Si bien que l'État québécois ne fait plus le poids comme employeur devant les conditions salariales offertes par les autres employeurs du secteur privé, des municipalités ou du fédéral », constate M. Daigle.
La convention collective de l'accréditation Fonctionnaires est échue depuis le 1er avril 2020.