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Les familles sont sur le point de commémorer samedi la perte d'êtres chers après que les forces iraniennes aient abattu un avion civil il y a deux ans.
Les familles ont commémoré, samedi, la perte d'êtres chers après que les forces iraniennes aient abattu un avion civil il y a deux ans.
Le vol d'Ukrainian International Airlines a été abattu par les forces iraniennes le 8 janvier 2020.
Plus de 100 des 176 personnes tuées dans l'accident avaient des liens avec le Canada.
L'Association des familles des victimes du vol PS752 a indiqué qu'une partie de la cérémonie sera virtuelle, suivie d'une veillée à l'extérieur à Toronto.
L'Iran a ignoré une autre échéance plus tôt cette semaine fixée par le Canada et ses alliés pour négocier un règlement pour les familles.
Le Canada n'abandonnera pas tant et aussi longtemps que l'Iran n'acceptera pas la responsabilité de l'écrasement d'un avion de ligne abattu par ses forces armées, il y a deux ans, s'est engagé samedi le premier ministre fédéral Justin Trudeau.
«Je vous promets que nous continuerons de notre battre pour l'imputabilité, la transparence et la justice que vous méritez», a lancé M. Trudeau aux parents et amis des victimes de la tragédie au cours d'une cérémonie commémorative.
Un appareil de la compagnie Ukrainian International Airlines a été abattu par les forces iraniennes, le 8 janvier 2020. Plus de 100 des 176 personnes tuées dans l'accident avaient des liens avec le Canada, dont 55 citoyens canadiens et 30 résidants permanents.
Discourant par vidéo, M. Trudeau a attribué la tragédie «au mépris de la vie humaine des autorités iraniennes».
«Nous n'en resterons pas là!», s'est-il exclamé.
Au cours de la commémoration, un groupe représentant les familles a exprimé sa colère et son exaspération devant l'intransigeance iranienne.
«Notre patience est à bout, a dit Hamed Esmaeilion, qui dirige l'Association des familles du vol PS752. Aujourd'hui est le jour où la diplomatie se tait et où la justice commence.»
Le groupe demande que la cause soit portée devant l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), une agence de l'ONU établie à Montréal. Il réclame aussi une enquête criminelle de la GRC.
Il souhaite que des mandats d'arrestation soient lancés et que des sanctions soient imposées aux principaux dirigeants politiques et militaires de l'Iran. Il veut que les Gardiens de la révolution islamique soient désignés comme une organisation terroriste.
L'Iran a ignoré une autre échéance plus tôt cette semaine fixée par le Canada et ses alliés pour négocier un règlement pour les familles.
«Nous n'arrêtons pas d'écrire des lettres polies, les unes après les autres, a dit M. Esmaeillion. Nous ne nous contenterons pas d'excuses vides et des jeux politiques. Nous n'oublierons jamais. Nous ne pardonnerons jamais.»
Le premier ministre de l'Ontario Doug Ford, le maire de Toronto John Tory et trois ministres fédéraux ont aussi prononcé des discours au cours de la cérémonie.
Au cours de celle-ci, des mères, parfois en larmes, ont énuméré le nom des victimes. Des vidéos montrant des proches de tous âges des victimes s'adressant directement à elles ont été présentées.
Une veillée à l'extérieure devait suivre la cérémonie.
Les conservateurs ont levé le ton, exigeant du gouvernement fédéral qu'il impose des sanctions aux dirigeants iraniens.
«Le refus de l'Iran de négocier une compensation pour les victimes montre clairement que le gouvernement libéral doit utiliser tous les outils à sa disposition aux plans national et international», ont déclaré les députés Michael Chong, James Bezan et Melissa Lantsman par voie de communiqué.
Le parti demande aussi que le gouvernement lance des discussions avec l'OACI «afin de limiter la capacité de l'Iran à exploiter des avions commerciaux dans l'espace aérien international jusqu'à ce qu'il accepte de respecter les normes internationales dans l'enquête».