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Le président de l'Union des producteurs agricoles, Mario Théberge, interpelle François Legault.
Impuissants devant la pluie qui tombe presque sans relâche et devant leurs terres gorgées d'eau, les producteurs agricoles du haut du lac Saint-Jean lancent un cri du coeur.
Voyant les possibilités de semer s'amenenuiser de jour en jour, le président de l'Union des producteurs agricoles, Mario Théberge, demande au premier ministre Legault de considérer leurs terres comme des zones sinistrées.
« On espère que le gouvernement et les autorités vont se forcer pour développer un programme adéquat afin de combler les pertes qu'on entrevoit pour la saison qui est déjà avancée. »
Selon Mario Théberge, seulement 10 à 15 % des champs du haut du Lac-Saint-Jean ont été semés, et ce, dans de mauvaises conditions. L'opération se termine habituellement au début du mois de juin.
Au terme d'une rencontre tenue jeudi entre les producteurs et la Financière agricole, Mario Théberge confirme qu'aucun programme n'existe pour aider les agriculteurs incapables de semer.
« J'avais prédit que, dans une situation jamais vue comme ça, les programmes ne répondent pas aux besoins des producteurs agricoles. » - Mario Théberge
Si dame Nature permettait enfin aux producteurs agricoles du nord du Lac-Saint-Jean de semer au cours des prochaines semaines, ils ne seraient pas sortis de l'auberge en raison de la période de récolte qui arriverait trop rapidement.
La luminosité moindre à l'automne, la pluie, la rosée qui empêche la machinerie de pouvoir circuler dans les champs et les céréales qui n'ont pas atteint la pleine maturité sont quelques raisons qui préoccupent les agriculteurs.
« On voit venir ça. C'est pour ça que c'est difficile pour les producteurs d'envisager quelque chose de vraiment animant. C'est préoccupant », conclut Mario Théberge.