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À travers ce geste, les représentants des quelque 500 personnes inscrites à l’action collective veulent inciter le gouvernement à «rompre avec les pratiques menant à éterniser les délais judiciaires» et que cette «saga» judiciaire cesse.
Des victimes de l'orphelinat Mont D’Youville, qui ont intenté une action collective contre les Sœurs de la Charité de Québec, se sont rassemblées devant l'Assemblée nationale à Québec, mardi.
Voyez ci-contre le reportage de Phil Couture.
Les victimes mobilisées ont déposé des chaussures d'enfants sur la colline Parlementaire pour attirer l'attention du gouvernement et pour dénoncer le silence «méprisant» de celui-ci face à la cause.
«Le premier ministre François Legault et le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette n’ont qu’un mot à dire et ce cauchemar que nous devons supporter depuis trop longtemps sera terminé. Ce n’est pas normal que notre cas tergiverse autant. Ces procédures judiciaires nous font souffrir. C’est très pénible pour nous, les victimes, de revivre chaque fois cet enfer», a déclaré Jean Simard, victime alléguée et porte-parole des victimes du Mont D’Youville.
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À travers ce geste, les représentants des quelque 500 personnes inscrites à l’action collective veulent inciter le gouvernement à «rompre avec les pratiques menant à éterniser les délais judiciaires» et que cette «saga» judiciaire cesse.
«Je vous rappelle qu’un très grand nombre de vies ont été brisées au Mont D’Youville. Tout le monde le dit. Quatre ans pour de telles procédures, c’est anormalement long. Nous demandons que ces avocasseries de bas étage cessent une fois pour toutes. Nous implorons le gouvernement pour qu’il agisse enfin avec humanité. Cette paix, nous la méritons», a ajouté M. Simard.
Rappelons que Jean Simard et Denis Leclerc ont déposé une action collective contre les Sœurs de la Charité de Québec et le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale.
Selon les documents judiciaires, ils allèguent que plusieurs enfants auraient subi des agressions physiques et psychologiques dans l'institution Mont d'Youville. La Cour supérieure a autorisé ce recours collectif en août 2020.
«Comme il s’agit d’un organisme parapublic à la charge du gouvernement du Québec, qui est également responsable des abus perpétrés dans cet établissement, les avocats gouvernementaux mènent eux aussi une lutte contre les victimes abusées au Mont d’Youville. Cela doit cesser», mentionnent-ils dans leur communiqué.
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