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Une quarantaine de programmes existent pour leur venir en aide.
Les pertes financières des producteurs agricoles du Lac-Saint-Jean, causées par les semences difficiles de juin, pourraient être moindres que ce qu'ils craignaient.
En rencontre lundi avec la Financière agricole, l'Union des producteurs agricoles (UPA) a appris l'existence d'une quarantaine de programmes d'aide ou de récompense auxquels les producteurs pourraient être admissibles.
Le président régional de l'UPA, Mario Théberge, explique que, sans être assurés pour une absence de semences, certains agriculteurs pourraient être récompensés, par exemple, pour avoir mis une partie de leurs terres en jachère, enrichissant ainsi le sol.
Mario Théberge ressort très satisfait de la rencontre de lundi. Il affirme qu'une assemblée se tiendra dans deux semaines pour informer les producteurs de ces programmes.
Selon lui, c'est la première fois dans l'histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean que l'UPA, la Financière agricole, la MAPAQ et les groupes-conseil se réunissent pour conseiller les producteurs à la suite d'événements météorologiques.
« On ne peut pas voir ça autrement que de façon positive. [...] Si les producteurs se présentent aux assemblées d'information, ça ne devrait être que bénéfique. »
Au total, près de 4300 hectares de terres n'ont pas été semés dans les dates cette année au Saguenay-Lac-Saint-Jean, dont 75 % dans les MRC de Maria-Chapdelaine et de Domaine-du-Roy, dans le haut du Lac-Saint-Jean.
D'après Mario Théberge, des producteurs agricoles de Saguenay et de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est connaîtraient également des pertes, mais celles-ci seraient couvertes par les assurances. Les pertes toucheraient, notamment les cultures d'orge et de maïs, et auraient été causées par une trop grande quantité de pluie reçue après les semences.