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La coalition regroupe Action Hépatites Canada, le Réseau canadien sur l’hépatite C, le Réseau canadien du VHB, la Fondation canadienne du foie et l’Association canadienne pour l’étude du foie.
Le 11 mai marque la première Journée canadienne pour l’élimination de l’hépatite virale. Pour l’occasion une coalition d’organismes canadiens demande aux gouvernements d’agir afin de respecter l’engagement du Canada auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’éliminer l’hépatite virale en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.
La coalition regroupe Action Hépatites Canada, le Réseau canadien sur l’hépatite C, le Réseau canadien du VHB, la Fondation canadienne du foie et l’Association canadienne pour l’étude du foie.
Les groupes dédiés à la cause demandent aux différents gouvernements d’établir des objectifs clairs et précis et d’appuyer des changements cruciaux de politiques.
«L’élimination est à portée de main, mais le sentiment d’urgence et la volonté politique semblent faire défaut», déclare Jennifer Nebesky, présidente et directrice générale de la Fondation canadienne du foie.
La coalition croit que le gouvernement fédéral doit en faire plus notamment au niveau de la prévention, du dépistage et du traitement et ainsi faire preuve de leadership ce qui devrait motiver les gouvernements des provinces et territoires à faire de même.
«Par exemple, l’âge auquel le vaccin contre l’hépatite B est administré n’est pas normalisé d’une province canadienne à l’autre. Il peut varier, entre la naissance et l’âge de 12 ans. Mais contracter l’hépatite B en tant que nourrisson peut avoir des effets dévastateurs sur la santé tout au long de la vie. C’est pourquoi l’OMS recommande l’administration du vaccin contre l’hépatite B à la naissance», signale Carla Coffin, présidente du Réseau canadien du VHB.
«Nous l’avons vu avec la COVID, les efforts individuels ne peuvent pas enrayer une maladie virale et certains groupes seront touchés plus durement que d’autres», déclare Jennifer van Gennip, directrice générale d’Action Hépatites Canada.
«Nous devons nous assurer que des politiques sont en place pour soutenir ceux et celles qui sont touché-es de façon disproportionnée par une maladie. L’élimination est à portée de main, à condition d’une action gouvernementale ciblée», conclut-elle.
Selon des données fournies par les organismes dédiés à la lutte contre l’hépatite, on estime que 230 000 personnes vivent avec l’hépatite B, au Canada, et 200 000 autres avec l’hépatite C.
Non traitée, l’hépatite virale peut causer des dommages au foie, le cancer et même la mort.
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L’hépatite C est guérissable lorsque diagnostiquée, mais jusqu’à la moitié des personnes vivant avec une hépatite C chronique au Canada ne sont pas au courant de leur infection.
Quant à l’hépatite B, qui peut être prévenue par un vaccin, elle peut être traitée mais elle est la principale cause de cancer du foie.