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Plusieurs milliers de militants se sont rassemblés afin de «dénoncer la privatisation du réseau de la santé et des services sociaux» au Québec, samedi au Colisée Vidéotron de Trois-Rivières.
Sous le thème «Pas de profit sur la maladie», l’évènement organisé par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) demande notamment au ministre de la Santé, Christian Dubé, «de freiner l’exode des médecins vers le secteur privé, une fois pour toutes» et d’instaurer un moratoire sur tous types de privatisation du travail et des tâches accomplies présentement au public.
«Pour y arriver, le ministre pourrait tout simplement signer un arrêté ministériel, comme il l’a récemment fait pour les optométristes», affirme la CSN par voie de communiqué.
La CSN ajoute que, pour répondre à la crise d'accès aux soins de santé, le gouvernement Legault doit cesser d’octroyer des permis de cliniques privées à but lucratif dès maintenant. Le regroupement syndical exige que la CAQ mette en place ses trois revendications d’ici le 1er mai prochain, sinon elle promet de faire monter la pression.
L’évènement était animé par la comédienne engagée Ève Landry. La rappeuse Sarahmée, le groupe Valaire, l’humoriste Christian Vanasse, la chercheuse Anne Plourde et la Dre Élise Girouard-Chantal de Médecins québécois pour un régime public (MQRP) se sont adressés à la foule.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon et le porte-parole de Québec solidaire (QS) Gabriel Nadeau-Dubois étaient également sur place.
«Le message envoyé à la CAQ est clair : vos choix nous mènent dans le mur. Les Québécois sont attachés à un système de santé public, gratuit et accessible. C'est pour ça qu'on était plus de 4000 aujourd'hui à Trois-Rivières, et c'est pour ça que Québec solidaire continuera de se battre.» a affirmé M. Nadeau-Dubois dans une déclaration transmise à Noovo Info par son parti.
«C'est une véritable démonstration de force qu'on a réalisée. Que le gouvernement se le tienne pour dit: les Québécoises et les Québécois ont à cœur leur réseau public et sont prêts à se mobiliser pour le défendre», a déclaré la présidente de la CSN, Caroline Senneville, par voie de communiqué.