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La surpopulation féline a des répercussions considérables.
Depuis des années, des chats viennent frapper à la porte du bureau de Warren Perley. Ce dernier, qui adore les chats, leur laisse toujours des bols d'eau et de nourriture, car plusieurs d'entre eux sont sauvages ou non domestiqués.
Un jour, un maigre chat noir s'est présenté à sa porte et y est resté.
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Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Il a dû être abandonné, perdu et souffrait d'une terrible infection à la mâchoire», raconte-t-il.
Incapable de lui tourner le dos, M. Perley a appelé Mike Cohen, un autre amoureux des chats et responsable du Comité des chats de Côte Saint-Luc, pour qu'il l'aide à emmener le chat chez un vétérinaire.
Deux opérations chirurgicales et plusieurs séries d'antibiotiques plus tard, M. Perley a adopté le chat et l'a appelé Buster.
Mike Cohen a expliqué que Buster venait probablement du quartier voisin, où se trouve une importante colonie de chats sauvages.
«Il y a probablement des milliers de chats sans abri rien qu'à Côte Saint-Luc et dans les environs», a-t-il soutenu.
C'est la raison pour laquelle plusieurs bénévoles et M. Cohen ont formé le comité des chats il y a 15 ans pour aider à contrôler la surpopulation des chats sauvages.
Le meilleur moyen de sauver les chats est de les piéger, de les stériliser et de les relâcher, mais le moment est crucial, selon la Dre Valérie Bissonnette, vétérinaire qui a effectué des recherches approfondies sur le contrôle de la surpopulation féline.
«Les chats peuvent être fertiles dès l'âge de quatre mois», explique-t-elle. «Les femelles peuvent avoir jusqu'à neuf chatons par portée et plusieurs portées par an.»
La ville de Côte St-Luc a reconnu la nécessité de s'attaquer à la surpopulation féline et a versé une allocation de 10 500 dollars par an.
Cependant, en raison d'un déficit budgétaire cette année, la ville a réduit cette allocation de moitié. Le comité, entièrement dirigé par des bénévoles et basé sur des donateurs, collecte des fonds tout au long de l'année, mais ne dispose pas d'assez d'argent pour combler le manque à gagner.
La Dre Marlene Kalin, de l'hôpital pour animaux de Côte Saint-Luc, a déclaré que, même si l'hôpital offre ses services au comité à prix réduit, le coût de la stérilisation et des soins apportés aux chats est élevé.
Elle ajoute que la surpopulation féline a des répercussions considérables.
«Il s'agit d'un programme qui, d'un point de vue humain, a toute sa valeur», a déclaré soutenu Dre Kalin. «Du point de vue des soins de santé, il a sa valeur. D'un point de vue sanitaire, il a sa valeur.»
Selon Dre Kalin, les chats errants et sauvages utilisent souvent les bacs à sable des parcs comme litières, exposant ainsi les enfants au risque de contracter des vers ou des parasites.
Son équipe a également adopté quelques-uns des chats qui ont franchi ses portes, et l'un des chats errants, M. Big, vit à plein temps au bureau.
«Il est un peu grognon», dit-elle.
Pendant ce temps, au bureau de M. Perley, Buster n'est jamais loin de la vue.
«C'est le meilleur chat que l'on puisse trouver. Il est très reconnaissant d'avoir été sauvé, cela se voit. Vous savez qu'ils vous parlent. Ces chats apprécient vraiment ce que vous avez fait pour eux», a-t-il conclu.