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Société

Des manifestants à Montréal réclament des campus plus sécuritaires et la libération des otages israéliens

Quelques dizaines de manifestants s'étaient rassemblés aux alentours de midi, mais les organisateurs ont déclaré que des centaines de personnes étaient attendues.

Des personnes assistent à une manifestation pro-israélienne dans le centre-ville de Montréal le 16 novembre 2023.
Des personnes assistent à une manifestation pro-israélienne dans le centre-ville de Montréal le 16 novembre 2023.
Matt Gilmour
Lillian Roy / CTV News

Une manifestation pro-israélienne a lieu au centre-ville de Montréal jeudi devant l'Université Concordia, lieu de l'affrontement violent survenu la semaine dernière en lien avec la guerre entre Israël et le Hamas.

Ceci est une traduction d'un article de CTV News Montreal.

Quelques dizaines de manifestants s'étaient rassemblés aux alentours de midi, mais les organisateurs ont déclaré que des centaines de personnes étaient attendues.

Les manifestants veulent dénoncer l'antisémitisme sur les campus universitaires et demander la libération des otages israéliens à Gaza.

La semaine dernière, des vidéos d'une altercation chaotique entre des partisans pro-israéliens et pro-palestiniens à l'édifice Hall de Concordia ont circulé sur les médias sociaux.

Deux agents de sécurité et un étudiant ont été blessés, et un étudiant de 22 ans a été arrêté pour agression.

Mercredi, l'Université de Concordia a interdit l'accès au campus à deux personnes après une enquête sur des affrontements violents.

Les organisateurs de la manifestation de jeudi ont déclaré qu'ils se réjouissaient de ces interdictions, mais que l'université devrait prendre des mesures plus concrètes.

«Nous voulons des enquêtes, des expulsions, des arrestations, tout ce qui doit être fait, un changement de politique clair, des ajustements de politique clairs — nous avons besoin que tout ce qui peut être fait soit fait», a fait savoir Anastasia Zorchinsky, étudiante à Concordia, à CTV News.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre, les élèves juifs et arabo-musulmans ont déclaré ne pas se sentir en sécurité à l'école.

Les statistiques fournies par la police de Montréal font état de 134 crimes et incidents motivés par la haine signalés entre le 7 octobre et le 14 novembre.

Parmi ceux-ci, 104 provenaient de la communauté juive, tandis que 30 provenaient des communautés arabo-musulmanes.

«Ramenez-les maintenant»

Un grand projecteur a été installé dans la rue dans le cadre de la manifestation de jeudi, affichant des images d'otages et des appels à leur retour.

«Des femmes israéliennes, des bébés, des personnes âgées sont toujours retenus en otage par le Hamas», peut-on lire dans l'un des messages, avec le hashtag #BringThemHomeNow (Ramenez-les à la maison maintenant) écrit sur l'écran.

Quelque 240 otages ont été pris par le groupe militant Hamas lors de son attaque du 7 octobre contre Israël. La guerre a fait jusqu'à présent 11 200 victimes à Gaza, selon le ministère de la santé, tandis que les autorités israéliennes font état d'environ 1 400 morts, dont la plupart sont survenues lors de l'incursion initiale du Hamas.  

«Il est important que les gens réalisent que nous avons affaire à un groupe terroriste, le Hamas. Il ne s'agit pas de Juifs ou d'Arabes. C'est vraiment contre le Hamas. Et il n'y aura pas de cessez-le-feu tant que nous n'aurons pas récupéré nos otages, chacun d'entre eux, et que nous ne nous serons pas débarrassés, une fois pour toutes, du Hamas», a affirmé Samuel El-Kaim, un manifestant.

Matt Gilmour
Lillian Roy / CTV News