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En mai, le gouvernement libéral a annoncé un plan visant à mettre en œuvre un gel de l'importation, de l'achat, de la vente ou du transfert des armes de poing, afin d'aider à réprimer la violence liée aux armes à feu.
Des tireurs sportifs font pression sur le gouvernement fédéral afin qu'il prévoie une exception plus large pour eux dans son futur gel national des armes de poing — une idée à laquelle des défenseurs du contrôle des armes à feu s'opposent fermement.
En mai, le gouvernement libéral a annoncé un plan visant à mettre en œuvre un gel de l'importation, de l'achat, de la vente ou du transfert des armes de poing, afin d'aider à réprimer la violence liée aux armes à feu.
Le gouvernement soutient que le plafonnement du nombre d'armes de poing au Canada rendra le pays plus sécuritaire, notant qu'elles étaient la catégorie d'armes la plus représentée dans la plupart des crimes violents liés aux armes à feu entre 2009 et 2020.
Les entreprises pourront toutefois continuer à vendre des armes à certaines personnes exemptées, dont des tireurs sportifs d'élite qui participent ou s'entraînent lors d'événements reconnus par les comités internationaux olympiques ou paralympiques.
Selon le président de l'Association canadienne des armes et munitions sportives, Wes Winkel, les autres tireurs de compétition devraient aussi être exemptés des dispositions législatives proposées.
Devant le comité de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes, mardi, il a soutenu qu'il n'est pas nécessaire de nuire aux tireurs entraînés qui ont «consacré leur vie» à un sport, simplement parce que certaines armes sont utilisées par des criminels.
M. Winkel a proposé d'ajouter des exemptions pour les participants aux compétitions internationales organisées par la Single Action Shooting Society, la Confédération internationale de tir pratique (CITP) et l'International Defensive Pistol Association.
Contrairement aux compétitions plus traditionnelles, les compétitions de la CITP peuvent impliquer de tirer en mouvement sur des cibles fixes et mobiles, en plus d'essayer d'être rapide entre les tirs.
Jim Smith, d'IPSC Canada, a récemment publié un communiqué dans lequel il affirmait avoir senti de l'ouverture de la part des élus fédéraux.
«Il semble y avoir au moins une ouverture pour envisager d'ajouter la CITP à la liste des tireurs d'élite qui seraient exemptés de l'interdiction proposée», a-t-il souligné.
Le groupe de contrôle des armes à feu PolySeSouvient a soutenu dans un mémoire écrit aux députés qui étudient le projet de loi, connu sous le nom de C-21, que l'exemption devrait être limitée aux athlètes qui s'entraînent ou participent à une discipline olympique ou paralympique.
«(Le comité) devrait légiférer en gardant à l'esprit la possibilité que la Confédération internationale de tir pratique puisse un jour être reconnue par le Comité international olympique», peut-on lire dans le mémoire.
«Modifier le projet de loi C-21 pour limiter l'exemption aux compétitions olympiques ou paralympiques actuelles empêcherait un scénario dans lequel le gel des armes de poing serait inutile.»
PolySeSouvient rappelle que la formulation actuelle du projet de loi permettrait à toute personne se disant intéressée à participer un jour dans une discipline olympique de tir d'être exemptée et acceptée dans un cours d'initiation.
Le groupe demande donc un amendement limitant l'exemption aux athlètes et entraîneurs actuels dans une discipline olympique ou paralympique.