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Le confinement péventif a été levé dans l'après-midi.
Des élèves et des membres du personnel de l'école secondaire Pavillon Wilbrod-Dufour à Alma ont été confinés par «mesure préventive», a fait savoir le service des communications du Centre de services scolaire du Lac-Saint-Jean mercredi. Le confinement et le périmètre de sécurité ont été levés vers 15h.
Un appel a été logé vers midi pour signaler la présence d'un individu suspect près de l’établissement scolaire du boulevard Saint-Luc.
La Sûreté du Québec (SQ) a érigé un périmètre de sécurité préventif autour de l’école et a procédé à la validation de certaines informations en début de l'après-midi.
Pendant l'intervention, Nancy Fournier, porte-parole de la SQ a précisé à Noovo Info que toutes les personnes à l’intérieur de l’établissement n'étaient «pas en danger».
«C’est un confinement barricadé par mesure préventive. On ne prend pas de chance, nous avons reçu des informations, on part la procédure et maintenant on fait les vérifications et les validations nécessaires», a-t-elle expliqué à Noovo Info.
Vers 14h30, les policiers ont localisé l’individu en question et il a été rencontré par les enquêteurs. La SQ affirme jeudi matin qu'il s'agissait d'un événement «non fondé», alors qu'aucune arme n'a été retrouvée.
Même si le suspect n'est pas entré dans l'école, certains élèves ont été affectés. «Lors du déconfinement, une équipe psychosociale était sur place pour s’assurer que les élèves étaient en mesure de retourner à la maison», a fait savoir le Centre de services scolaire du Lac-Saint-Jean dans une communication envoyée aux parents et transmise aux médias.
Aussi, un soutien psychologique sera offert aux élèves concernés dès jeudi.
«Il y aura un suivi psychologique qui va être requis au besoin pour les élèves et les membres du personnel», a mentionné Christine Flaherty, directrice adjointe du Centre de services scolaire du Lac-Saint-Jean.
Il est recommandé aux parents de surveiller l'état de leur enfant et de communiqué avec l'école au besoin.
D'ailleurs, plusieurs parents étaient inquiets par la situation.
«C'est stressant. Ce n'est pas quelque chose qu'on vit en général en région. [...] Quand je l'ai su, j'ai embarqué dans mon auto et je suis venue tout de suite. Mon fils a 12 ans et est en secondaire 1. Ce qui me préoccupe est de savoir comment il va avoir vécu cela», a raconté une mère en entrevue.
«Les policiers nous ont dit que l'intérieur était sécurisé. Ça nous rassure de savoir cela», a ajouté un autre père.