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La présidente et cheffe de la direction du Conseil canadien pour l'entreprise autochtone (CCEA), Tabatha Bull, estime que les conseils d'administration devraient élargir leurs critères de sélection des nouveaux membres.
Un groupe de femmes autochtones du monde des affaires estime qu'il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la représentation des autochtones dans les conseils d'administration des entreprises et dans le monde des affaires.
La présidente et cheffe de la direction du Conseil canadien pour l'entreprise autochtone (CCEA), Tabatha Bull, estime que les conseils d'administration devraient élargir leurs critères de sélection des nouveaux membres.
Selon elle, les autochtones sont souvent exclus parce qu'ils n'ont pas, par exemple, d'expérience en matière de gestion de haut niveau.
En s'en tenant à ce type de critères, les conseils d'administration risquent de passer à côté de tout un groupe de personnes, déplore-t-elle.
Mme Bull s'est exprimée lors d'une table ronde virtuelle organisée par l'Empire Club of Canada, aux côtés de Jenn Harper, fondatrice et cheffe de la direction de Cheekbone Beauty Cosmetics et de Tammy Brown, responsable nationale des marchés industriels chez KPMG au Canada.
Selon Mme Bull, si des changements sont nécessaires pour améliorer la représentation des autochtones dans les conseils d'administration, ces derniers doivent également avoir accès à une formation sur l'équité et les questions autochtones.