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Le président de la Fédération des cégeps, Bernard Tremblay, a déclaré que les étudiants sont tenus d'être en classe pendant 82 jours par semestre. Avec déjà trois jours de grève et d'autres à venir, il sera difficile de remplir cette obligation.
Les étudiants des collèges du Québec pourraient passer des examens ou même suivre des cours pendant les vacances d'hiver, car les administrateurs s'efforcent de trouver des moyens d'assurer le nombre requis de cours au cours d'un semestre.
Le président de la Fédération des cégeps, Bernard Tremblay, a déclaré que les étudiants des cégeps sont tenus d'être en classe pendant 82 jours par semestre. Avec déjà trois jours de grève et d'autres à venir, il sera difficile de remplir cette obligation.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Nous devons trouver des moyens de modifier le calendrier de manière à pouvoir répondre à cette exigence, ce qui signifie que nous devrons passer Noël», a déclaré M. Tremblay. «Nous envisageons d'organiser des cours après Noël et même en janvier.»
«Des annulations de cours sont également possibles», a indiqué M. Tremblay.
Le Front commun, qui comprend le personnel syndiqué des cégeps, a annoncé mardi que sept jours de grève débuteront le 8 décembre si aucune entente n'est conclue.
Ceci dit, le Front commun de travailleurs du secteur public rencontrera la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, vers 16 h 00 cet après-midi. La tenue de la rencontre, d'abord rapportée par les différents syndicats, a été confirmée par le cabinet de Mme LeBel.
Certains cégeps ont également tenu des grèves étudiantes ce semestre, ce qui ajoute à la pression sur le calendrier.
Selon M. Tremblay, il est également possible que la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Dery, autorise qu'un semestre soit considéré comme complet avec moins de jours, mais cette situation n'est pas idéale, car il y a une raison pour laquelle un semestre compte 82 jours.
«C'est parce que nous pensons qu'il est nécessaire pour les étudiants d'avoir ce temps pour absorber ce qu'ils doivent apprendre dans ce semestre, donc ce ne serait pas une bonne chose de simplement diminuer le nombre de jours que nous avons dans le semestre», a affirmé M. Tremblay.
En particulier, pour les domaines d'études tels que les soins infirmiers, la police ou les programmes de formation professionnelle, il est essentiel de disposer d'un nombre suffisant de classes pour enseigner toute la matière.
M. Tremblay a indiqué que la ministre est en communication avec les cégeps et qu'elle comprend la situation.
Ce n'est pas la première fois que les administrateurs de cégeps doivent faire face à de longues pauses au cours d'un semestre.
Lors de la pandémie de COVID-19 et des grèves étudiantes de 2012, les calendriers ont dû être ajustés pour terminer les semestres.
Tous les cégeps ont des effectifs, des structures et des horaires différents. Il n'est donc pas facile de trouver une solution uniforme pour les périodes d'examen et les horaires de cours.
En outre, l'adaptation des horaires peut s'avérer extrêmement problématique pour les étudiants étrangers. Les étudiants étrangers du CEGEP de Matane, par exemple, représentent près de la moitié de la population étudiante, et les administrateurs devront se demander s'il est légal de tenir des examens ou des cours en janvier, a expliqué M. Tremblay.
«Dans ce cas, il faut vraiment penser au fait que pour certains étudiants d'autres pays, le permis d'études a une durée qui doit être respectée. Sinon, ils se retrouvent dans une situation difficile», a-t-il ajouté.
Les journées de rattrapage en janvier affecteront également le semestre d'hiver.
Il est difficile pour les administrateurs de trouver une situation idéale, car rien ne garantit qu'il n'y aura pas d'autres actions de grève. D'un autre côté, les négociations pourraient être fructueuses et les membres du Front commun ne quitteront pas le travail la semaine prochaine.
«Il est difficile de dire quel scénario est le meilleur, et c'est une partie du problème. Nous devons nous adapter à une situation qui évolue sans cesse. Il n'y a pas une seule bonne réponse à la situation.»
Avec la collaboration d'Olivia O'Malley de CTV News Montreal et des informations de Noovo Info.