Début du contenu principal.
«En connaissant la cause, les membres responsables des soins aux patients seront en mesure de trouver les meilleurs traitements pour ces patients.»
Des chercheurs de l’Université Western, à London en Ontario, affirment avoir identifié, pour la toute première fois, la cause derrière les symptômes de la COVID longue.
Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
À lire également:
Selon un communiqué de presse, publié mardi par l’Université Western, l’étude LIVECOVIDFREE, réalisée par cinq centres ontariens et menée par le professeur Grace Parraga, est la plus grande étude faite par IRM auprès de patients souffrant de la COVID longue.
L’utilisation de la résonnance magnétique a permis aux chercheurs de voir que les symptômes de la COVID longue étaient liés à des anomalies microscopiques, qui affectent comment la manière dont l’oxygène passe des poumons vers les globules rouges.
Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Radiology et montrent ce qui entraîne potentiellement des symptômes de la COVID longue.
«En connaissant la cause, les membres responsables des soins aux patients seront en mesure de trouver les meilleurs traitements pour ces patients», rapporte le communiqué.
À voir également | COVID longue: des nouvelles de nos oubliés
La COVID longue se caractérise par un manque intense de concentration, des pertes de mémoire, des difficultés respiratoires, un manque d’énergie et une capacité limitée à faire des tâches quotidiennes. Les symptômes peuvent perdurer pendant des semaines, voire des mois après avoir contracté le virus.
«Je pense que c’est toujours énigme lorsque quelqu’un a des symptômes, mais qu’on ne peut pas identifier le problème. Et lorsqu’on ne peut pas identifier le problème, on ne peut pas trouver des solutions», a expliqué Parraga, chercheur principal en imagerie pulmonaire à l’Université Western.
En demandant aux participants de l'étude d'inhaler du xénon polarisé pendant l’IRM, les chercheurs ont pu voir en temps réel les 300 à 500 millions des alvéoles, qui mesurent environ 0,20 mm de diamètre, et qui sont responsables de transmettre une partie de leur oxygène au sang.
«Avec notre technique, nous avons pu voir l’air se déplacer en temps réel des alvéoles jusqu’aux globules rouges. Et nous avons vu les alvéoles en fonction dans les poumons, a souligné Parraga. Ce que nous avons remarqué lors de l’IRM, c’est que la transition de l’oxygène vers les globules rouges avait diminué chez les patients ayant contracté la COVID-19, contrairement aux volontaires qui étaient en parfaite santé.»
Les participants avec une potentielle COVID longue provenaient de deux hôpitaux de London. Selon le rapport, certains de ces participants étaient toujours symptomatiques après 35 semaines.
Un suivi d'un an est présentement en cours pour mieux comprendre les résultats.
-Un texte d'Ashley Hyshka pour CTV News