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En vous promenant dans le centre-ville de Montréal, si vous voyez un morceau de papier blanc plié qui dépasse d'un banc, ne l'ignorez pas.
En vous promenant dans le centre-ville de Montréal, si vous voyez un morceau de papier blanc plié qui dépasse d'un banc, ne l'ignorez pas.
Il peut y avoir 200 $ à l'intérieur.
«C'est amusant. C'est excitant et ça fait participer tout le monde», explique Mathew Fronimadis, propriétaire du restaurant Alto.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Le jeu de 200 dollars «trouvez-le, gardez-le» est l'un des nombreux jeux auxquels Fronimadis et son frère, Dave, s'adonnent avec les personnes qui les suivent sur la page Instagram d'Alto.
«Nous avons caché 200 dollars et donné un indice sur la localisation sur notre [page Instagram]», peut-on lire dans l'un des messages.
M. Fronimadis explique que l'idée leur est venue il y a quelques mois, simplement pour s'amuser et rendre service à la communauté.
«Nous ne sommes pas qu'une simple pizzeria», explique-t-il à CTV News. «Nous rassemblons les gens.»
Il y a quelques années, les deux frères ont racheté aux propriétaires d'origine le «greasy spoon», ouvert depuis 1987.
Ils gèrent désormais l'établissement comme une entreprise familiale.
«Le restaurant [d'origine] d'Alto a pris feu en 2016. Lorsqu'ils ont rouvert, ils ont cherché un partenaire et c'est à ce moment-là que mon frère et moi sommes arrivés», explique M. Fronimadis. «Nous avons ouvert avec eux. Ils ont pris leur retraite il n'y a pas très longtemps, avant l'arrivée de COVID. Depuis, mon frère et mon père, ma mère, ma femme, toute la famille est entrée dans l'entreprise.»
Des mèmes aux TikTok, si vous suivez Alto sur les médias sociaux, vous savez peut-être déjà que l’entreprise ne se prend pas trop au sérieux.
«Nous avons du succès, donc nous voulons donner quelque chose en retour, et je pense que cela fonctionne bien», explique M. Fronimadis à CTV News, ajoutant que le restaurant fait également beaucoup de travail dans la communauté.
Il admet cependant une chose : M. Fronimadis dit qu’il ne tient pas compte de la quantité d’argent que le restaurant distribue.
«Mon père me tuerait probablement en ce moment», dit-il en riant. «C’est très dangereux... Je n’en tiens pas compte. Les gens aiment ça, c’est positif».
Ancien client devenu propriétaire du restaurant, M. Fronimadis affirme qu’il aime son travail.
Nous avons beaucoup de clients qui viennent enthousiastes : «quand est-ce que vous faites les jeux ? Nous voulons participer à ces défis», dit-il. «La communauté s’agrandit, notre public aussi. Nous sommes très impliqués dans notre activité. Nous aimons tout simplement ce que nous faisons.»