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Dans les prochains jours, selon la météo, ils vont envoyer une sonde stratosphérique dans l'espace.
Trois étudiants du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue ont tout un projet scientifique.
Dans les prochains jours, selon la météo, ils vont envoyer une sonde stratosphérique dans l'espace.
Ils ont participé à l'organisation, construit la sonde et cherché les commanditaires, alors que le budget initial était de 100$.
Leur construction, qui fait 1.1 kilo, va voyager à 34 000 mètres d'altitude pendant plus de deux heures. C'est deux fois la hauteur d'un avion.
Le but est recueillir de l'information sur la vitesse du son.
«C'est comme un mini-ordinateur à l'intérieur qui va se servir de nos appareils pour prendre des mesures. On veut évaluer la vitesse du son en montant en altitude. On veut voir la courbe associée à ce phénomène-là. Les appareils vont prendre les données de température, de pression et de taux d'humidité dans l'atmosphère, ces paramètres-là vont avoir un enjeu sur la vitesse du son.» – Les trois étudiants
Jean-François Nadeau, président de Nanikana a pris la parole lors d'une présentation. | Crédit photo: François-Olivier Dénommé, Bell Média.
Les étudiants se sont associés à l'organisme régional Nanikana-Aérospatiale. Cette dernière a notamment participé à deux missions avec l'Agence spatiale canadienne en 2018 et en 2019.
«Je suis assez fier de ces jeunes du Cégep. C'est exactement ce qu'on veut pousser chez Nanikana, ce genre d'initiative, ce genre de «je suis capable de le faire». Ça me fait triper de voir des jeunes comme ça. C'est la même expérience que la NASA a faite il y a un mois, ce n'est pas n'importe quoi. C'est extraordinaire.» – Jean-François Nadeau, président de Nanikana
Nanikana espère profiter de ce genre de succès pour faire comprendre aux jeunes l'importance des mathématiques, de l'anglais et même des arts plastiques dans leur cheminement scolaire.
Pierre-Alexandre Roy, Samy Ailas et Maxime Germain disent avoir mis 500 heures sur le projet. Les trois amis se dirigent vers des études en génie à l'université une fois le Cégep complété.
Parmi les défis qu'ils ont rencontrés, il y a celui de s'approvisionner en hélium, un gaz de plus en plus cher et rare.
L'étudiant Pierre-Alexandre Roy a pris la parole lors d'une présentation. | Crédit photo: François-Olivier Dénommé, Bell Média.