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L'utilisation de ce type d'armes contre des civils va à l'encontre de la Convention de Genève.
Selon le média ukrainien The Kyiv Independent, des bombes au phosphore auraient été utilisées dans les villes d'Hostomel et d'Irpin.
Selon le maire d'Irpin, Oleksandr Markushin, l'armée russe aurait commencé à cibler des banlieues de Kyiv avec des bombes au phosphore dans la nuit du 22 mars.
L'utilisation de ce type d'armes contre des civils va à l'encontre de la Convention de Genève.
Les règles de celle-ci visent à protéger ceux qui ne participent pas aux combats et ceux qui ne peuvent plus combattre, y compris des civils comme les médecins et les infirmières, les combattants blessés et les prisonniers de guerre. Des traités et des protocoles stipulent qui peut être visé et avec quelles armes. Certaines armes sont interdites, notamment les armes chimiques et biologiques.
Le président américain Joe Biden a déclaré mercredi que l’utilisation d’armes chimiques par l’armée russe contre l’Ukraine était possible. Cité par des médias américains, le président a affirmé qu’il pensait «que c’était une menace réelle». Joe Biden est en route pour l’Europe où il doit prendre part à une réunion de l’OTAN dans les prochaines heures.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg a quant à lui déclaré que l'utilisation d'armes chimiques par la Russie aurait des conséquences importantes.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a de son côté déclaré au média Die Zeit qu'il serait «inacceptable et impardonnable» d’utiliser de telles armes.
Avec des informations de The Associated Press.
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