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Le Prix Polaris dévoile ses finalistes pour 2024
Un éventail de noms familiers concourront pour le Prix de musique Polaris de cette année.
Un éventail de noms familiers concourront pour le Prix de musique Polaris de cette année.
L’auteure-compositrice-interprète montréalaise Charlotte Cardin, les rockeurs torontois The Beaches et la gagnante d’un Grammy Allison Russell font partie des 10 finalistes pour le prix de 50 000 $ du meilleur album canadien. Ils sont rejoints par d’autres artistes établis, notamment le rappeur Tobi, la musicienne inuite Elisapie et l’ancien lauréat du Polaris Jeremy Dutcher.
La courte liste de Polaris est réduite à partir d’une liste plus longue de 40 albums annoncée le mois dernier. Le gagnant est ensuite choisi par un jury de 11 personnes avant le gala, qui aura lieu cette année le 17 septembre au Massey Hall de Toronto.
Ces dernières années, la liste courte du Polaris a mis en lumière des artistes canadiens en plein essor, les exposant à un public national plus large. Or, cette année, sept des candidats ont déjà remporté des prix Junos, la récompense musicale la plus prestigieuse du pays.
Parmi eux se trouve la DJ et productrice Bambii, qui a remporté son premier Juno à Halifax plus tôt cette année. Charlotte Cardin a également remporté plusieurs fois ce trophée.
La liste restreinte dévoilée jeudi comprend également le rappeur torontois DijahSB, le projet drag queen rock de Calgary Cindy Lee et le groupe punk montréalais Nobro.
Impact culturel
Plusieurs des albums candidats au Polaris cette année ont déjà eu un impact culturel.
«99 Nights» de Charlotte Cardin présente son succès de la radio pop «Confetti» et a remporté le Juno de l’album de l’année, tandis que «Blame My Ex des Beaches est mis en valeur par la chanson à succès «Blame Brett», fort populaire sur le réseau social TikTok avant de se retrouver dans les palmarès.
«The Returner» de Russell comprend «Eve Was Black», qui a valu à la musicienne son premier Grammy, tandis que «Inuktitut» d’Elisapie regroupe des reprises de Metallica, Cyndi Lauper et Blondie, entre autres, dans sa langue maternelle.
«Motewolonuwok» de Dutcher fait suite à ses débuts primés au Polaris, chantés entièrement en langue wolastoqey.
«Panic» du Canadien d’origine nigériane Tobi mélange des rythmes hip-hop avec des commentaires sociaux et des confessions personnelles, tandis que «The Flower That Knew» du rappeur non binaire DijahSB les voit collaborer avec une poignée d’autres artistes torontois.
Bambii est connue comme faisant partie de la scène musicale électronique underground de Toronto et son EP «Infinity Club» capture l’énergie de ses concerts en club.
«Diamond Jubilee» de Cindy Lee est une vaste collection de deux heures de 32 chansons concoctées comme l’alter ego du musicien Patrick Flegel. L’album concept ravive l’esprit de la musique pop-rock lo-fi AM des années 1970 avec une touche psychédélique.
Enfin, le nom de l’album punk féroce des rockeuses Nobro, «Set Your P---y Free», a été inspiré par un spectacle qu’elles ont joué quelques heures après que la Cour suprême des États-Unis a annulé le droit à l’avortement.
Gala
La plupart des nominés offriront une prestation le soir du gala. Les billets pour l’événement sont disponibles sur le site Web du Massey Hall et à la billetterie du lieu.
Les Beaches seront absents en tant que groupe, mais le chanteur principal Jordan Miller devrait se produire avec les Thunder Queens, un groupe punk adolescent entièrement féminin de London, en Ontario.
L’année dernière, le prix Polaris a été décerné à Debby Friday pour son album électro-rock « Good Luck », tandis que d’autres lauréats récents incluent Pierre Kwenders, Cadence Weapon et Haviah Mighty.