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L'organisme favorise notamment l'encouragement au maintien ou au retour à l'emploi des travailleurs plus âgés.
MONTRÉAL - Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) propose des mesures pour que les défis économiques et sociaux que pose la démographie vieillissante du Québec soient relevés, notamment pour le système de santé et pour les entreprises.
À l'instar d'autres instances, l'organisme favorise l'encouragement au maintien ou au retour à l'emploi des travailleurs plus âgés, la promotion de l'innovation et des nouvelles technologies et leur intégration rapide dans les services aux aînés, de même que le maintien à domicile pour bien répondre aux besoins des aînés.
Le CPQ ajoute la suggestion de modifier la formule du Transfert canadien en matière de santé afin que son calcul tienne compte non pas de la population totale d'une province, mais de la population par tranche d'âge. Il espère aussi qu'on introduise davantage de flexibilité et d'efficacité dans l'organisation du travail et la prestation de soins et services.
L'organisme déplore que le taux d'activité des 60-64 ans ne soit que de 52 % au Québec comparativement à 57 % en Ontario et 58 % dans le reste du Canada, ou alors 71 % au Japon et 74 % en Suède.
Le Conseil du patronat signale que les enjeux du vieillissement et de la place des aînés au Québec sont de taille, car le budget du gouvernement consacré à la santé va s'accentuer dans les prochaines années.
La population active du Québec diminue depuis 2014 et réduit ainsi le nombre de travailleurs disponibles à l'emploi. Le CPQ estime que le taux de chômage du Québec de 4,5 % mesuré le mois dernier par Statistique Canada amplifie une pénurie de main-d'œuvre sans précédent.
Pendant ce temps, le nombre de personnes de plus de 75 ans au Québec doublera d'ici 2040 et la pression sur le réseau de la santé va s'accroître pour le gouvernement, autant en coûts qu'en livraison de services. Le CPQ craint que la croissance économique ne puisse pas assumer cette augmentation.