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Robert Charpentier a toujours nié les crimes, mais il a été reconnu coupable d'agression sexuelle contre deux anciens élèves de l'école Emmanuel Christian School à Dollard-des-Ormeaux, en banlieue de l'île de Montréal, le 13 décembre dernier.
Robert Charpentier a toujours nié les crimes, mais il a été reconnu coupable d'agression sexuelle contre deux anciens élèves de l'école Emmanuel Christian School à Dollard-des-Ormeaux, en banlieue de l'île de Montréal, le 13 décembre dernier.
En décembre, les procureurs de la Couronne ont présenté leurs recommandations en matière de détermination de la peine, et jeudi, les avocats de M. Charpentier ont présenté leur dossier.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Les crimes ont été commis dans les années 80 et 90, et les procureurs de la Couronne ont demandé qu'il purge une peine d'emprisonnement de deux ans et demi.
La défense, quant à elle, a demandé une condamnation avec sursis à purger à domicile.
C'est une peine que l'accusation juge «inacceptable».
«Je pense que ce qui est important dans ce type de crime, le message que nous devons envoyer, c'est qu'il s'agit d'une peine d'emprisonnement», a déclaré la procureure de la Couronne Anna Levin à CTV News à l'extérieur de la salle d'audience, ajoutant que la Cour d'appel du Québec avait déjà établi que les crimes sexuels impliquant des enfants nécessitaient une détention, sauf dans de très rares circonstances.
L'avocat de M. Charpentier a soutenu que les déclarations des victimes constituent des accusations non fondées, suggérant que les victimes ont exagéré ce qui s'est passé et qu'il n'y a pas eu de contact physique.
Ces arguments ont fait trembler les victimes.
«Il continue à dire qu'il n'est pas coupable», a déclaré M. Levin. «C'est son droit le plus strict, mais il a été reconnu coupable.»
L'équipe de Charpentier a également fait valoir qu'il n'y avait aucune preuve que les problèmes de toxicomanie qui se sont développés par la suite chez l'une des victimes étaient liés aux agressions.
Charpentier risque une peine maximale de 14 ans de prison, mais il n'y a pas de peine minimale, ce qui laisse au juge le soin de décider si Charpentier sera enfermé ou s'il purgera sa peine au sein de la communauté.
La décision est attendue pour le 30 mai.