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Le pensionnat pour enfants autochtones de Lejac était en opération de 1922 à 1976.
La cheffe d'une Première Nation du centre de la Colombie-Britannique a déclaré que des tombes potentielles non marquées avaient été identifiées sur l'emplacement de l'ancien pensionnat pour enfants autochtone de Lejac après près de deux ans de travaux de levés géophysiques.
La cheffe de Nadleh Whut'en, Beverly Ketlo, a affirmé que la communauté avait toujours su que des enfants étaient enterrés dans l'établissement, car bon nombre de leurs tombes sont marquées dans un cimetière.
Une déclaration de la Première Nation indique que l'établissement avait un cimetière sur son terrain depuis sa fondation en 1922, mais les recherches jusqu'à présent suggèrent qu'un certain nombre de tombes non marquées n'ont pas été comptabilisées.
Elle indique qu'un rapport préliminaire issu d'un levé géoradar et magnétométrique a identifié plusieurs signaux géophysiques qui pourraient représenter des enterrements.
La déclaration annonçant le rapport et ses conclusions samedi n'a pas fourni d'estimation du nombre de sites potentiels de tombes non marquées.
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Le pensionnat pour enfants autochtones de Lejac était en opération de 1922 à 1976, dirigé par l'Église catholique en vertu d'un contrat avec le gouvernement canadien, et a accueilli jusqu'à 7850 enfants autochtones, y compris des élèves externes.