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Le décès est jugé comme accidentel par la coroner au dossier.
La témérité et l'inexpérience pourraient avoir été des facteurs contributifs au décès accidentel d'un planchiste de 26 ans à la station de ski Bromont, montagne d'expériences en février dernier.
Dans son rapport rendu public vendredi, la coroner Sophie Régnière explique que le planchiste s'est rendu à la station de ski après avoir rencontré un autre adepte par l'entremise d'un groupe de discussions pour skieurs, le jour-même.
Peu avant 18h30, les deux personnes prennent le remonte-pente du secteur Versant-des-Cantons et se rendent sur la piste Edmonton.
La victime a descendu la piste après son compagnon et «avant d'atteinde le dernier dénivelé de la piste, [la victime] a heurté de plein fouet le canon à neige en bordure de piste, demeurant suspendu au canon, la tête touchant le sol.»
Personne n'aurait été témoin de l'impact, soutient Me Régnière.
Malgré les efforts des patrouilleurs du centre de ski, des services d'urgence et même si la victime portait un casque de protection, le décès du jeune homme résident de la Colombie-Britannique a été constaté quelques heures plus tard à l'Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins.
Des analyses toxicologiques ont également été pratiquées au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale. «Aucune substance n'a été détectée», précise la coroner.
Toujours selon la coroner Sophie Régnière, les conditions de glisse à la station de ski de Bromont, montagne d'expériences, «étaient bonnes», lors de la soirée du drame.
Elle ajoute que le secteur de la piste Edmonton n'était pas achalandé, que la surface était durcie, sans être glacée et que l'éclairage était adéquat.
Me Sophie Régnière précise toutefois qu'après discussion avec le compagnon de glisse de la victime, elle a été en mesure d'analyser que ce dernier «semblait être un amateur de vitesse».
Le jeune homme de 26 ans venait d'ailleurs de faire l'acquisition «d'une montre qui avait un dispositif permettant d'évaluer la vitesse de descente.»
«C'est donc dans le but de tester sa montre que [la victime] a expressément choisi la piste Edmonton [...].»
Le décès de la victime est attribuable à «un polytraumatisme consécutif à sa collision avec un canon à neige», soutient Me Sophie Régnière.
«Il s'agit d'un décès accidentel», conclut la coroner.
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