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Les six candidats ont promis de réparer les structures du parti et d'améliorer son image. Chacun a parlé d’un besoin urgent d’une politique environnementale sérieuse.
Les candidats dans la course à la direction du Parti vert du Canada ont présenté leur vision de l'avenir du parti lors d’un débat mercredi soir.
Les perceptions extérieures des conflits internes du parti et les difficultés à amasser des fonds lors des campagnes de financement ont pesé lourd sur l’événement qui s'est déroulé sur Zoom et a attiré un public de moins de 500 personnes.
Les six candidats ont promis de réparer les structures du parti et d'améliorer son image. Chacun a parlé d’un besoin urgent d’une politique environnementale sérieuse.
Toutefois, ils étaient en désaccord sur la façon de procéder pour y parvenir.
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Elizabeth May, la députée de longue date se présente à nouveau, mais cette fois avec Jonathan Pedneault, chercheur en droits de la personne. Elle a soutenu qu’elle avait quitté le parti en excellente forme lorsqu’elle a démissionné de la direction en 2019.
Mme May a dit qu’elle pouvait se mettre au travail dès qu’ils seraient élus.
«Plus nous perdons de leader au Parlement, plus nous perdons de notre pertinence, a-t-elle souligné.
«Si nous sommes élus à la tête de ce parti, nous serons très rapidement leaders au Parlement. Il suffit de nous regarder», a affirmé Mme May.
La candidate Sarah Gabrielle Baron a, pour sa part, souligné l’importance de l’élaboration de politiques communautaires. Elle a critiqué l’idée qu’un modèle de cogestion changerait radicalement le fonctionnement du parti.
«Deux égos au sommet ne font pas comme par magie une organisation populaire», a-t-elle dit.
Au cours d’une discussion houleuse sur la façon dont le parti peut remplir ses coffres à nouveau, avec le siège national apparemment menacé et les donateurs abandonnant le navire après un résultat décevant des élections de 2021, Mme Baron a pointé l’éléphant dans la pièce.
«Les Verts ont besoin de travailler sur la collecte de fonds, a-t-elle affirmé. Notre moral est vraiment bas.»
Simon Gnocchini-Messier, un autre candidat indépendant qui a présenté les Verts comme faisant partie d’une coalition sociale-démocrate au Parlement, a repoussé ce qu’il a appelé «le récit des médias grand public que nous sommes en conflit interne constant.»
Il a dit que les députés ont collectivement tourné la page sur les erreurs des dernières années.
«Nous allons de l’avant, et mes collègues candidats à la direction veulent tous aller de l’avant pour créer une solide unité de parti et se préparer en vue des prochaines élections fédérales», a déclaré M. Gnocchini-Messier.
Annamie Paul, qui a été élue pour succéder à Elizabeth May en 2020, a démissionné à la fin de l’année dernière après le pire résultat électoral depuis des décennies, citant le racisme et la misogynie qu’elle subissait en coulisses.
La plupart des candidats se sont engagés à mettre en œuvre de meilleures politiques de lutte contre le racisme et le harcèlement au sein du parti, Keenan disant qu’il y avait des erreurs des deux côtés.
Mme May a affirmé qu’il y avait un «décalage» entre les talents de Paul et «ce qu’un chef du Parti Vert devrait être». Elle veut notamment voir une enquête sur les allégations d’actes répréhensibles.
Des affrontements plus récents ont mené à la démission du président du parti et de plusieurs autres membres de son comité de direction. Après leur départ, le parti a décidé de tronquer son processus d’élection à la direction.
Au lieu d’un plan initial de tenir deux tours de scrutin, un seul aura lieu, à compter de samedi et jusqu’à l’annonce d’un nouveau chef le 19 novembre.