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Dans le contexte d'une augmentation rapide de la circulation du variant Omicron au Québec, l'INSPQ a dit jeudi modifier ses recommandations concernant les travailleurs vulnérables.
L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) recommande désormais d'éliminer les tâches effectuées à moins de deux mètres pour les travailleurs atteints de maladies chroniques et les travailleuses enceintes ou qui allaitent.
Les équipements de protection individuelle (ÉPI) seuls ne sont pas suffisants pour assurer leur sécurité, affirme l'organisation.
Dans le contexte d'une augmentation rapide de la circulation du variant Omicron au Québec, l'INSPQ a dit jeudi modifier ses recommandations concernant les travailleurs vulnérables.
Cette modification découle d'une réévaluation des travailleurs des groupes à risque élevé de complications de la COVID-19 ayant reçu deux ou trois doses de vaccins ou ayant déjà été malades avant décembre comme «partiellement protégés».
Selon l'INSPQ, les données disponibles et limitées sur l'efficacité vaccinale avec l'émergence de l'Omicron ne permettent plus présentement de considérer une personne ayant reçu deux doses de vaccin comme étant adéquatement protégée contre l'infection. Pour l'effet de la troisième dose, il est encore trop tôt pour se prononcer de manière certaine, affirme l'organisation.
La FSSS-CSN réclamait depuis un moment ce retrait des travailleuses enceintes des milieux à risque d'exposition à la COVID-19.
Il n'est toutefois pas question du masque N-95 dans cette mise à jour de l'INSPQ.
Le syndicat veut l'exigence du port d'un appareil de protection respiratoire de type N-95 ou équivalent afin de protéger tout le personnel du secteur de la santé, des services sociaux et des services de garde éducatifs contre la transmission aérienne de la COVD-19.
Selon des informations de Radio-Canada, le gouvernement du Québec a procédé jeudi à l'achat de 10 millions de masques N95 en plus des 15 millions qu'il a en réserve.
Toujours selon Radio-Canada, l'INSPQ a remis un avis au ministère de la Santé, jeudi, dans lequel il recommande l'élargissement de l'utilisation des N95 dans les milieux de soins, mais sans l'étendre à l'ensemble des travailleurs de la santé, comme le réclament les syndicats.
Le gouvernement serait disposé à l'autoriser dans les urgences et dans les groupes de médecine familiale (GMF) qui reçoivent parfois des patients positifs qui ignorent être infectés.
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN, a demandé jeudi une intervention de la CNESST pour assurer la sécurité des travailleurs face à la montée fulgurante des cas de COVID-19.
Lors d'une rencontre, jeudi matin, la FSSS-CSN a dit avoir invité la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) à revoir d'urgence ses directives.
Outre l'exigence sur le N-95, le syndicat appelle à stabiliser les équipes de travail et éviter le mouvement de personnel.
Comme elle l'avait fait mercredi dans une lettre envoyée aux ministres de la Santé et de la Famille ainsi qu'au directeur national de la Santé publique, la FSSS-CSN a aussi fait part de ses «vives inquiétudes concernant le rappel au travail de personnes infectées, ainsi que concernant les actuelles difficultés à faire le traçage et le dépistage des cas».
Selon la CSN, la CNESST s'est saisie de ces demandes et inquiétudes, et s'est engagée à revoir les directives applicables à ces milieux de travail.