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Le major-général qui était chargé de superviser la campagne de distribution des vaccins contre la COVID-19 au Canada, avant d'être accusé d'agression sexuelle, a choisi, lundi, de subir son procès devant juge seul.
Le major-général qui était chargé de superviser la campagne de distribution des vaccins contre la COVID-19 au Canada, avant d'être accusé d'agression sexuelle, a choisi, lundi, de subir son procès devant juge seul.
Un avocat du major-général Dany Fortin a annoncé la décision de son client lundi matin, lors d'une brève audience au palais de justice de Gatineau. La cause devrait revenir devant le tribunal vendredi.
Le major-général Fortin a été accusé d'un chef d'accusation d'agression sexuelle en août 2021, relativement à un événement qui se serait produit en 1988.
La direction de la campagne nationale de vaccination lui avait été retirée quelques mois auparavant, en mai 2021, cinq jours avant que la police militaire n'annonce qu'elle avait confié au directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec les résultats de son enquête sur une allégation d'inconduite sexuelle.
M. Fortin souhaite réintégrer son poste à l'Agence de la santé publique du Canada ou obtenir un poste équivalent. Il soutient que le premier ministre Justin Trudeau et d'autres hauts responsables du gouvernement libéral l'ont écarté de ses fonctions pour des motifs purement politiques.
La Cour fédérale a rejeté sa demande de réintégration en octobre dernier, mais M. Fortin a interjeté appel de cette décision.