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Participer au procès pénal «nuirait considérablement à sa santé», affirment-ils.
Les accusations de nature sexuelle contre Robert Miller devraient être abandonnées parce qu'il est trop malade pour avoir un procès équitable, affirment les avocats du milliardaire montréalais.
M. Miller a été accusé jeudi dernier de 21 chefs d'accusation, y compris d'agression sexuelle, d'exploitation sexuelle et d'incitation à la prostitution en lien avec 10 plaignants, dont beaucoup étaient mineurs au moment des faits allégués. Les infractions auraient eu lieu entre 1994 et 2016.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Cependant, l'équipe juridique de Miller a déposé une requête en Cour supérieure, affirmant que l'accusé de 80 ans souffre de «la maladie de Parkinson dégénérative très avancée» et est «dans un état extrêmement fragile, alité et sous soins constants 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7».
Les avocats Isabella Teolis et Nicholas St-Jacques demandent l'arrêt des procédures, soutenant dans la requête déposée mardi que l'affaire pénale violerait deux de ses droits garantis par la Charte, y compris le droit à un procès équitable en vertu de l'article 11d).
Participer au procès pénal «nuirait considérablement à sa santé», affirment-ils.
«Il est et ne sera jamais en mesure de se défendre.»
Le Service de police de la Ville de Montréal a arrêté l'ancien PDG de Future Electronics à son domicile de Westmount et l'a libéré sous promesse de comparaître devant le tribunal le 3 juillet.
Mardi, l'une de ses présumées complices, Teresita Fuentes, âgée de 67 ans, a également été arrêtée et accusée de proxénétisme et doit également comparaître devant le tribunal le 3 juillet. Selon les dossiers judiciaires, Fuentes et Miller vivent tous deux à la même adresse.
Miller a nié à plusieurs reprises les allégations portées contre lui.