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Nous avons visité le site de l’événement avec un des fondateurs pour discuter des défis auxquels ils sont confrontés.
Lorsque vous vous déhanchez sur la piste de danse d’un des fameux festivals qui marquent l’été montréalais, vous ne vous doutez peut-être pas de tout le travail qu’il y a derrière l’organisation de tels événements. À quelques heures du début de la saison du Piknic Électronik, nous avons visité le site de l’événement avec un des fondateurs pour discuter des défis auxquels ils sont confrontés en 2024, notamment en raison des changements climatiques.
Vêtus de leurs casques et gilets de construction, de nombreux employés s’affairaient aux derniers préparatifs sous un soleil de plomb vendredi, à 48h du lancement de la saison du rendez-vous électro du parc Jean-Drapeau.
Sous l’ombre d’un arbre, le cofondateur du Piknic Électronik, Nicolas Cournoyer, met lui aussi la main à la pâte. D’entrée de jeu, il affirme que les plus grands défis auxquels ils sont confrontés sont ceux liés à la météo.
Il cite en exemple les orages, ou encore les feux de forêt, qui ont même provoqué l'annulation d'une édition du Piknic l’été dernier. «Mais toutes les périodes de soleil, de canicule, ça a une grande incidence tant sur le personnel que sur le matériel», résume-t-il.
Les aléas du climat représentent un si gros défi pour les festivals que Tourisme Montréal a récemment lancé un Fonds d'urgence et d'adaptation aux changements climatiques de 1M$ qui «vise à soutenir les festivals et événements extérieurs confrontés à des défis climatiques majeurs et imprévus et qui entraînent des pertes financières non anticipées».
Pour être admissibles au fonds, les événements doivent avoir été annulés ou reportés.