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Dans son témoignage lundi, Johanie Bellemare St-George, à la demande de la Couronne, a défini le terme «soumise» comme une personne qui n'a aucun droit sur sa vie.
La Couronne a poursuivi l'interrogatoire de la première victime alléguée au sixième jour du procès de Daniel Laframboise.
Dans son témoignage lundi, Johanie Bellemare St-George, à la demande de la Couronne, a défini le terme «soumise» comme une personne qui n'a aucun droit sur sa vie.
Elle a indiqué en être une pendant 11 ans puisqu'elle devait toujours demander la permission à Daniel Laframboise, notamment lors de décisions importantes et que ce dernier autorisait ou non ses sorties.
La présumée victime a même indiqué être contrainte de signer un document qui la lierait à Daniel Laframboise comme soumise.
À la demande de la Couronne toujours, Johanie Bellemare St-George a dû détailler les centaines et centaines de relations sexuelles dégradantes qu'elle a eues pendant toutes ces années avec Daniel Laframboise.
Elle a réitéré qu'elle était consentante au départ, mais que sa position a changé dès l'apparition de menaces par courriel.
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Toujours lors de son témoignage, Johanie Bellemare St-George a été questionnée sur ses anciennes relations amoureuses pendant qu'elle était entre les griffes de Daniel Laframboise.
Elle affirme s'être mariée à un homme en 2015, avec la permission de l'accusé, avant de se séparer en 2020.
Initialement, le souhait de Daniel Laframboise était que le futur mari de la présumée victime devait lui aussi devenir soumis, mais en vain.
Toutefois, Daniel Laframboise contrôlait tout de la relation entre Johanie Bellemare St-George et son mari, selon la victime alléguée.
Elle a indiqué qu'elle devait toujours à ce moment lui envoyer des photos nues d'elle.
Finalement, au-delà de ce mariage, Johanie Bellemare St-George a eu quelques autres relations, mais qui pour diverses raisons, n'ont pas fonctionné.