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La Défense a conclu son contre-interrogatoire
Le témoignage du premier témoin s’est conclu au 21e jour du procès du Rouynorandien Daniel Laframboise. Dans ce dernier jour du contre-interrogatoire, la première présumée victime a expliqué pourquoi elle offrait des formations de croissance personnelle et de coaching de vie pendant les événements.
Johanie Bellemare St-Georges, dont la protection de l’identité a été levée à sa demande, affirme s’être accrochée au développement personnel et c’est ce qui lui a permis de «passer au travers». Elle a ajouté que le développement personnel a également servi de prétexte aux personnages pour les pratiques sadomasochistes, la torture, les abus et la manipulation.
En regardant l'ensemble des événements, la Défense a avancé que la soumission a été la thérapie de Johanie Bellemare St-Georges. La Défense a par la suite terminé son contre-interrogatoire en suggérant que la présumée victime est elle-même allée vers Daniel Laframboise pour des relations sexuelles sadomasochistes, pour devenir sa soumise et pour ne pas déménager et qu’aujourd’hui, elle n’accepte pas sa participation dans l’histoire.
Johanie Bellemare St-Georges a pour sa part conclu en disant qu’elle n’acceptait pas l’esclavage, le sadomasochisme et les agressions sexuelles. Elle réitère qu’elle n’avait pas le choix et qu’on l’a forcé par la violence, autant physique que psychologique.
Maintenant, un deuxième témoin sera appelé à la barre. Une deuxième présumée victime, dont l’identité est protégée par la Cour, témoignera, cette fois à huis clos. Daniel Laframboise, 54 ans, est accusé notamment d’agressions sexuelles.