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Le joueur de soccer brésilien Dani Alves a été reconnu coupable d'agression sexuelle aux dépens d'une jeune femme, a tranché un tribunal espagnol jeudi.
Le joueur de soccer brésilien Dani Alves a été reconnu coupable d'agression sexuelle aux dépens d'une jeune femme, a tranché un tribunal espagnol jeudi.
Le comité de trois juges a imposé une peine d'emprisonnement de quatre ans et six mois à l'ex-joueur du FC Barcelone. Le tribunal a également ordonné à Alves de verser une compensation financière de 150 000 euros (219 213 $Can) à la victime et lui a interdit d'entrer en contact avec elle pendant neuf ans.
Alves était présent au tribunal pour entendre le verdict, et son avocate Inés Guardiola a déclaré qu'il était parvenu à rester «calme et serein».
L'avocate de la victime, Ester Garcia, avait indiqué mercredi que sa cliente n'assisterait pas au prononcé de la sentence.
Alves, qui est âgé de 40 ans, a toujours nié avoir commis un méfait pendant le procès qui s'est déroulé pendant trois jours plus tôt ce mois-ci.
L'équipe juridique d'Alves, de même que le bureau du procureur d'État, ont indiqué qu'ils vont réviser le verdict et déterminer s'ils contesteront la décision.
Le tribunal a reconnu Alves coupable d'avoir agressé sexuellement sa victime au petit matin le 31 décembre 2022. La victime a indiqué avoir été agressée dans une salle de bain d'une boîte de nuit chic de Barcelone.
Les procureurs de l'État demandaient une peine d'emprisonnement de neuf ans pour Alves, alors que les avocats de la victime espéraient qu'il soit derrière les verrous pour 12 ans. La partie défenderesse exigeait plutôt son acquittement ou, s'il était reconnu coupable, une peine d'emprisonnement d'un an assortie d'une compensation financière de 50 000 euros (73 050 $Can) à la victime.
Alves est emprisonné depuis son arrestation le 20 janvier 2023. Ses requêtes pour obtenir sa libération conditionnelle ont été refusées, parce que le tribunal craignait qu'il ne quitte le pays. Le Brésil n'extrade pas ses propres citoyens lorsqu'ils sont accusés dans d'autres pays.
La vice-première ministre d'Espagne, Yolanda Diaz, a déclaré qu'elle souhaite que «ce verdict serve d'exemple contre tous les comportements sexistes auxquels sont confrontées les femmes dans toutes les sphères de la société».