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«Nos autorités mènent une enquête afin d'éclaircir les faits.»
Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez Parrilla, a officiellement présenté ses excuses à la famille Jarjour, dont le corps du patriarche décédé à Cuba le mois dernier se trouverait en Russie.
«Nos autorités mènent une enquête afin d'éclaircir les faits. J'ai adressé mes excuses et mes condoléances à la famille du défunt.»
La famille Jarjour ne sait toujours pas où se trouve le corps du père. Alors que la médiatisation de leur drame prend de l’ampleur et qu’ils sont en contact avec le gouvernement du Canada, la famille Jarjour entrevoient maintenant une lueur d’espoir.
«Avant l’appel, je sentais que c’était impossible qu’on le retrouve. Mais après l’appel, j’ai commencé à me dire qu’on allait peut-être le trouver. C’est correct qu’il y ait une erreur, tout le monde fait des erreurs, mais j’ai besoin d’espoir», avait confié Miriam, la fille de Faraj, au micro de Noovo Info.
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La famille espèrait de tout cœur avoir une confirmation écrite de l’emplacement de la dépouille du défunt d’ici mercredi. Mais, malgré son récent regain d’espoir, elle n’a plus confiance envers les institutions au cœur de son drame. En attendant, elle pense à toutes sortes de scénarios concernant la localisation de Faraj.
Mercredi, la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, avait exprimé ses proccupations face à la situation sur X et avait confirmé avoir pris contact avec son homologue cubain.
«Le Canada continuera d’aider la famille Jarjour jusqu’à ce que cette situation soit résolue», a-t-elle écrit plus tôt mercredi.
J'ai eu un échange avec la ministre @melaniejoly sur l'incident regrettable lors du transfert de la dépouille d'un citoyen canadien décédé à Cuba.
— Bruno Rodríguez P (@BrunoRguezP) April 24, 2024
Nos autorités mènent une enquête afin d'éclaircir les faits. J'ai adressé mes excuses et mes condoléances à la famille du défunt. https://t.co/aSFy88d74b
La peine de la famille Jarjour est d’autant plus grande, alors que selon les dires de Miriam, son père n’était pas malade.
«Il a eu une crise cardiaque. On était en train de nager, de danser ensemble. Après 10 ou 15 minutes, mon père était entre mes mains et il était décédé», raconte Miriam.
Et toute l’incertitude entourant l’emplacement de la dépouille de Faraj ne fait qu’amplifier le drame et compliquer le deuil de la famille. «J’ai deux chocs en même pas un mois. J’ai pris un arrêt de travail et je suis en dépression honnêtement», laisse tomber Miriam.
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Sans assurance voyage, la famille a dû débourser 10 000$ pour rapatrier le corps du défunt de 68 ans.
Les vacances familiales à Cuba se sont transformées en véritable cauchemar sans fin après que le corps de leur proche ne soit pas revenu avec le reste de la famille.
Au lieu de cela, le corps d'un étranger russe leur a été envoyé. Au moment d'écrire ces lignes, le corps du citoyen russe se trouve toujours au Canada.
Avec les informations de Marie-Pier Boucher et Émile Bérubé-Lupien pour Noovo Info