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Le manque de places en garderie est un frein au développement économique
Dans la dernière année, 102 places en services de garde ont été créées à Rouyn-Noranda.
C'est le fruit d'un partenariat entre le Centre local de développement, la Ville, la Caisse Desjardins et la SADC.
Le projet, une première au Québec, est fort simple. Un Fonds services de garde a été créé le 26 avril dernier et différents partenaires ont contribué financièrement.
Ainsi, 84 nouvelles nouvelles places à domiciles ont vu le jour et 18 autres places ont été converties de milieux privés en places subventionnées.
«Ça se trouve à être des travailleurs autonomes. Ce qu'on pense, c'est que ça prend une pluralité de solutions pour arriver à augmenter le nombre de places en garderie. Il faut jouer sur tous les plans. Lorsqu'on parle de création d'un CPE, il y a plusieurs impondérables avant que les places soient réellement effectives. Notre solution visait à créer des places rapidement», reconnaît la directrice générale du CLD Rouyn-Noranda, Mariève Migneault.
Toutefois, l'objectif du départ n'a pas été atteint. Ce sont 25 garderies à domicile de six places chacune qui devaient être créées, au lieu de 17, pour un total de 150 places.
«On n'est pas à 150 parce qu'on visait une capitalisation de 100 000$ avec un partenariat réparti de moitié au public et de moitié au privé. Considérant que le modèle de notre fonds ne pouvait pas garantir des places au privé, ça a fait ralentir les ardeurs du privé à investir dans le fonds», explique Mariève Migneault.
Maintenant, trois nouveaux CPE de 80 places pourraient voir le jour prochainement, à Rouyn-Noranda. Les élus ont octroyé deux terrains municipaux pour d'éventuelles constructions, en plus de vendre un terrain municipal pour la création d'un CPE privé.