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En plus de cette tranche d’âge, les personnes immunodéprimées, les travailleurs de la santé, les femmes enceintes et les adultes vivant en région isolée — soit les «premiers groupes prioritaires» — auront également accès à cette dose vaccinale.
À la suite d’une recommandation du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ), Québec a annoncé lundi qu’elle offrira la vaccination contre la COVID-19 aux 60 ans et plus dès la fin 2022.
En plus de cette tranche d’âge, les personnes immunodéprimées, les travailleurs de la santé, les femmes enceintes et les adultes vivant en région isolée — soit les «premiers groupes prioritaires» — auront également accès à cette dose vaccinale.
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C’est dire que des individus de ces groupes pourraient recevoir leur cinquième vaccin contre la COVID-19, puisque certains d’entre eux ont reçu deux doses de rappel au printemps 2022.
Dans les groupes ciblés, ceux qui sont «immunocompétents», mais n’ont reçu que «trois doses ou seulement deux doses» vaccinales n’ont pour l’instant pas à réfléchir à une autre dose de rappel. «Il n’apparaît pas nécessaire de prévoir une dose additionnelle de rappel car la personne [viendra] d’acquérir une protection satisfaisante contre la COVID-19», évalue le CIQ.
Après cette nouvelle campagne de vaccination, si le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) continue de suivre les recommandations du CIQ, Québec vaccinera la population «principalement en fonction des campagnes de consolidation périodique de l'immunité, plutôt qu'en fonction du nombre de doses antérieures reçues ou d'un antécédent d'infection.»
«Si une personne a reçu les doses recommandées pour sa vaccination de base, elle recevrait une dose de rappel seulement si elle fait partie d'un des groupes visés par une campagne de consolidation de l'immunité», dit le CIQ, définissant la «vaccination de base» comme la double dose initiale bonifiée par une dose de rappel.
On ajoute du côté du MSSS que la disponibilité éventuelle d’un vaccin Omicron «pourrait impliquer une révision de la stratégie de vaccination de l'automne».
Avec l’arrivée de l’été et l’assouplissement des mesures sanitaires, plusieurs experts estiment que l’arrivée des sous-variants d’Omicron pourrait mener à une autre montée des cas au Canada.
Les sous-variants BA.4 et BA.5 ont été, pour l’instant, la principale raison des montées de cas aux États-Unis, en Europe, et d’autres endroits à travers le globe. Au Canada, les deux variants représentent respectivement 3,9% et 6,5% des cas de COVID-19, selon des résultats publiés le 29 mai dernier. Des cas de BA.2.12.1, un autre sous-variant qui s’est grandement propagé, représente également 40,5% des cas.
Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a indiqué la montée de ces sous-variants, affirmant que ces derniers se sont davantage propagés avec la baisse de l’immunité vaccinale et l’évolution du virus.
Avec de l'information de CTV News