Début du contenu principal.
À l’heure où le Québec est aux prises avec une hausse des cas, la santé publique a indiqué que le variant BA.2 est désormais à l’origine d’au moins 50 % des nouvelles infections de COVID-19 dans la province.
À l’heure où le Québec est aux prises avec une hausse des cas, la santé publique a indiqué que le variant BA.2 est désormais à l’origine d’au moins 50 % des nouvelles infections de COVID-19 dans la province.
«On s’y attendait», a soutenu Luc Boileau, directeur national de santé publique par intérim lors d'une conférence de presse tenue mercredi.
Ce dernier a déclaré que la levée des mesures liée à la contagiosité du variant BA.2 sont à l’origine de la hausse. «Pour être très clairs, nous croyons qui est normal d'avoir une augmentation des cas, nous ne craignons pas une 6e vague [...] de l'ampleur de celle que nous venons de traverser», a expliqué le Dr Boileau.
La levée des restrictions demeure «un risque calculé», a rappelé le directeur de la santé publique.
Les personnes qui ont été infectées par le variant Omicron seraient toutefois protégées à 95% contre son sous variant BA.2. «Très rares sont ceux qui ont attrapé un second Omicron», a détaillé Jean Longtin, médecin microbiologiste et expert clinique en appui à la gestion scientifique de la pandémie.
Malgré la hausse des cas, la santé publique garde le cap sur la date du 15 avril pour le retrait du port du masque dans les lieux publics. «On est toujours sur cette date», a précisé le Dr Boileau, qui avait évoqué un retrait plus rapide si la situation épidémiologique le permettait.
Pour l'heure, les autorités conseillent encore le port du masque. «On va recommander encore de le porter après le 15 avril. On a été très précis là-dessus», a martelé Luc Boileau.
«Soyons raisonnables», a conclu Luc Boileau à ce sujet. Rappelons que le masque demeurera obligatoire dans les transports en commun, même après le 15 avril.
Avec la montée des cas, la santé publique a confirmé qu’elle recommandait aux personnes vivant dans les CHSLD, les RPA et celles âgées de plus de 80 ans d’aller chercher une autre dose de rappel.
On indique que les populations visées incluent aussi les gens qui ont une immunodéficience, qui ont eu des greffes, qui ont une maladie chronique ou des personnes cancéreuses sous traitement.
«On veut que les personnes plus vulnérables aient accès à une dose supplémentaire, alors qu’il pourrait y avoir une baisse de l’efficacité vaccinale, mais cette baisse on ne la voit pas», a affirmé le Dr Boileau.
La remontée des cas de COVID-19 dans plusieurs pays d'Europe serait liée à un retrait «brutal» des mesures sanitaires, a jugé Hans Kluge, directeur régional de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) mardi.
À lire également:
En marge d'une conférence de presse sur la situation des réfugiés ukrainiens en Moldavie, M. Kluge a estimé que le sous-variant BA.2 d'Omicron et sa plus haute transmissibilité, ainsi que la levée des mesures sanitaires, explique la montée des cas en France, en Irlande, au Royaume-Uni, en Allemagne et plusieurs autres endroits.
On indique 5,1 millions de nouveaux cas de COVID-19 en Europe pour les sept derniers jours, selon des données de l'OMS.
En mars, la majorité des restrictions sanitaires ont été levées au Québec. La capacité d’accueil dans tous les lieux publics du Québec est revenue à 100 %. Il n’y a plus de limite de capacité par table dans les restaurants, les bars, les tavernes et les casinos et ces établissements peuvent tous revenir à leurs heures normales d’activité.
Les activités de danse et de karaoké sont de nouveau permises. Aucune restriction quant au nombre de participants pour les activités de nature sociale n’est imposée dans une salle louée.
Le registre des visiteurs dans les résidences privées pour aînés a été retiré.
Il n’est plus nécessaire de présenter le passeport vaccinal pour accéder aux lieux qui étaient visés par cette mesure.