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La hausse des cas observée est plus importante que ce qui était anticipé, a rapporté le directeur national de la santé publique, Dr Luc Boileau, en conférence de presse, vendredi.
La hausse des cas observée est plus importante que ce qui était anticipé, a rapporté le directeur national de la santé publique, Dr Luc Boileau, en conférence de presse, vendredi. La situation est tout de même encourageante.
Malgré la hausse du nombre de transmissions, la situation épidémiologique se stabilise, a rapporté le directeur national.
La majorité des patients hospitalisés pour la COVID-19 se rendent à l’hôpital pour un autre problème de santé, a informé Dr Boileau.
«Il n’en demeure pas moins que dans la vague actuelle [les cas] nécessitent des pratiques de soins supplémentaires qui sont exigeants pour le personnel de nos hôpitaux», a-t-il rapporté.
Le taux d’absentéisme au niveau du personnel soignant est en baisse un peu partout au Québec.
«Il y a des variations d’une région à une autre, mais somme toute, c’est encourageant».
Avec les vacances de la construction et les nombreux festivals qui se déroulent partout en province, la santé publique tient à rappeler à la population qu’il est important de rester vigilant, et ce, même en période estivale.
«Nous comprenons que les Québécois vivent de la fatigue pandémique, c’est évident et c’est normal. En fait, la situation est presque la même partout sur la planète», a-t-il expliqué.
Selon M. Boileau, «vivre avec le virus» doit se faire avec vigilance, notamment en gardant le masque à porter de main, en priorisant les grands espaces, en faisant des tests rapides, en s’isolant lorsqu’on est malade et en tenant sa vaccination à jour.
Dr Boileau a d’ailleurs rappelé que la vaccination pour les enfants de 6 mois à 4 ans et est en cours depuis lundi.
De plus, les autres personnes, peu importe l’âge, peuvent aller chercher une nouvelle dose de rappel cinq mois après la dernière dose du vaccin.
«C’est particulièrement important pour les personnes âgées de plus de 60 ans et ceux qui souffrent de maladie chronique», a-t-il soutenu.
Enfin, pour les personnes qui ont récemment contracté le virus, elles peuvent recevoir une dose de rappel trois mois après la fin des symptômes.
Pour l’instant, le directeur national n’envisage pas le retour de plus de mesures sanitaires.
La santé publique partagera plus de détails sur la campagne de vaccination qui aura lieu à l’automne prochainement.
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Par ailleurs, depuis lundi dernier, les parents des enfants âgés de six mois à quatre ans peuvent prendre un rendez-vous pour les faire vacciner contre la COVID-19. Santé Canada a récemment donné son aval au vaccin Spikevax de Moderna pour les jeunes enfants.
Le Québec a obtenu une première livraison de plus de 70 000 doses cette semaine. La classe d’âge des six mois à quatre ans représente environ 400 000 enfants québécois.
Cependant, un sondage réalisé du 8 au 20 juillet que l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié mardi dernier a indiqué que seulement 41 % des parents d’enfants âgés de quatre ans ou moins avaient l’intention de les faire inoculer lorsque les vaccins seraient disponibles. Parmi les répondants, 40 % des parents ont dit qu’ils ne prévoyaient pas les faire vacciner et 19 % ont signalé que leur décision n’était pas prise.
Les principales raisons évoquées par les parents pour ne pas recourir au vaccin ont été, à 23 %, qu’ils n’en voyaient pas l’utilité car ils considéraient que les risques de la COVID-19 pour la santé de leur enfant étaient faibles. Parmi les autres, 20 % ont fait part de craintes liées aux effets secondaires possibles des vaccins contre la COVID-19 et 17 % ont affirmé ne pas croire que les vaccins contre le coronavirus soient efficaces.