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La 8e vague pourrait avoir un impact plus grand que celui de l'arrivée d'Omicron si la mutation échappe à l'immunité hybride.
Une majorité de Québécois présentent une immunité hybride contre la COVID-19, mais de nouveaux variants cet automne pourraient causer une recrudescence des cas et des hospitalisations, et même avoir un impact plus grand que celui de l'arrivée d'Omicron si la mutation échappe à l'immunité hybride.
C'est ce que souligne jeudi l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) à partir de scénarios hypothétiques pour le Grand Montréal examinés par ses experts et ceux du Groupe de recherche en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses de l'Université Laval.
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Selon l'INSPQ, l'évolution de l'épidémie dépendra principalement du maintien de cette immunité hybride, mais également des caractéristiques de nouveaux variants potentiels.
La montée des cas et des hospitalisations d'ici l'hiver 2023 pourrait être «limitée» si l'arrivée d'un nouveau variant est tout de même contrée par l'immunité hybride.
Cependant, un nouveau variant qui échapperait à l'immunité hybride, «avec un niveau d'échappement similaire à celui d'Omicron par rapport à Delta», pourrait causer une recrudescence des cas beaucoup plus considérable, au point de surpasser celle de la vague Omicron, affirme l'INSPQ jeudi dans un communiqué.
Selon l'organisme, «une quantité importante d'hospitalisations pourraient en découler, même si le variant n'est pas plus sévère qu'Omicron et que la protection offerte par l'immunité hybride est élevée contre les hospitalisations».