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Serge Dupuis a réussi à passer entre les mailles du filet.
Un enseignant, condamné pour proxénétisme, a pu reprendre son boulot de professeur à sa sortie de prison, nous apprend Le Journal de Montréal.
Serge Dupuis a fait les manchettes à Québec à la fin des années 1990 lorsque les policiers l'ont appréhendé par trois fois pour avoir agi comme souteneur «pimp» auprès de jeunes femmes.
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Au cours des procédures judiciaires intentées contre lui, Dupuis a finalement plaidé coupable à toutes les accusations qui pesaient contre lui. Il a reçu une première peine de huit mois de prison en 1997 puis il a écopé d'une deuxième sentence de deux ans moins un jour en 1998.
En 2003, après un déménagement en Montérégie, il a été embauché comme enseignant à l'école secondaire Ozias-Leduc à Mont-Saint-Hilaire. Il a enseigné à temps plein à cette école à partir de 2007, jusqu'à la fin de 2022, moment de sa retraite soudaine.
Serge Dupuis a réussi à passer entre les mailles du filet. Il était en congé maladie prolongé à partir de 2008 pour une période de trois ans. Au retour, la procédure de vérification des antécédents judiciaires avait été complétée en oubliant les employés en congé de maladie prolongée.
À l'automne dernier, deux plaintes de communications à caractère sexuel et de comportement inapproprié le visant ont permis aux dirigeants scolaires d'apprendre le passé de Dupuis.
La Régie intermunicipale de police Richelieu Saint-Laurent a ouvert une enquête.
Le service de police à confirmé à Noovo Info que l'investigation en cours découle d'une plainte logée par le Centre de services scolaires des Patriotes concernant des allégations d'infractions criminelles, des gestes qui auraient été posés par un enseignant.
Dans une communication envoyée aux parents, le Centre de services scolaires des Patriotes explique qu’une faille administrative est à l’origine de cette situation ahurissante.
Les autorités scolaires admettent avoir oublié de vérifier les antécédents judiciaires de Dupuis lors de son retour au travail après une absence de longue durée (quelques années).
La direction souligne avoir suspendu le prof, à la dernière rentrée scolaire, après des allégations d'infractions criminelles.
C'est après son annonce de retraite anticipée, qu'elle a appris, en novembre dernier, le passé troublant de l'enseignant.
Le Centre de services scolaires a, depuis, réclamer au ministère de l’Éducation la révocation du brevet d'enseignement de l'homme, déposé une plainte à la police et valider entièrement les dossiers de ses employés.