Un Longueuillois coupable de contacts sexuels sur 4 mineures de son entourage

Les gestes reprochés à l'homme de 57 ans auraient été posés sur les victimes, dont les identités sont protégées par une ordonnance de non-publication, dans une piscine résidentielle, son véhicule ainsi que sa chambre de 2008 à 2019.

Dans son jugement rendu lundi au palais de justice de Longueuil, le juge Jean-Philippe Marcoux n’a pas du tout cru la version de l’accusé, German Luis Alfaro, et a rejeté son témoignage stipulant que les victimes ont menti et qu'elles auraient comploté contre lui.

Le juge s’est attaqué à plusieurs reprises à la crédibilité et la fiabilité du témoignage de l’accusé soulignant ses nombreuses contradictions et confusions. Il a qualifié son témoignage d’«évolutif».

«Le juge ne croit pas du tout la version de l'accusé», a mentionné le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Bruno Des Lauriers, à Noovo Info. «Il y avait des contradictions importantes entre son interrogatoire au poste de police et son témoignage au procès. Le juge retient que l’accusé était davantage préoccupé par ce qu’il pensait être la bonne réponse, plutôt que de répondre la vérité de façon transparente.»

Lors de l'audience du jour, l’accusé avait besoin d’une interprète.

Le juge a ordonné la confection d’un rapport présentenciel, avec volet sexologique. Le dossier sera de retour devant le tribunal le 22 octobre prochain. Les représentations sur sentence devraient avoir lieu au début de 2025.

En collaboration avec Audrey Bonaque pour Noovo Info

Note de la rédaction: la version initiale de cet article indiquait que l'accusé avait 58 ans, alors qu'en réalité il est âgé de 57 ans.Pour plus d’information,consultez les normes éditoriales de Noovo Info.